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 Meilleure histoire

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Mélina
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Mélina


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MessageSujet: Re: Meilleure histoire   Meilleure histoire - Page 2 Icon_minitimeLun 27 Nov - 17:37

merchi... Surprised content.
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Xan
Invité




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MessageSujet: Re: Meilleure histoire   Meilleure histoire - Page 2 Icon_minitimeLun 27 Nov - 19:41

Chapitre du passé 2/2 : L’avènement des ténèbres : Emmya


Coronéze était en route pour retourner vers leurs territoires, accompagné par un quart des Andicrafts encore vivant et dont la plupart étaient des nobles. Ils marchaient sur les membres arrachés et les corps carbonisés des individus qui avaient participé à cette bataille titanesque. Le sol était imbibé de sang encore frais. Pendant leur route, ils en profitèrent pour tuer tout Oliphaze rencontré et encore vivant. Le reste de l’armée des Andicrafts était mort d’épuisement, tous avaient hâte d’arriver chez eux. Les Andicrafts rescapés allèrent vers le nord de la planète, leur marche dura quelques jours pendant lesquels certains d’entre eux s’entre bouffèrent quand il n’y avait pas de cadavre aux alentours. En file indienne, l’armée progressait lentement s’engageant dans une gorge ou s’amassait une masse de corps. Entre nous, cette planète n’était qu’un dépôt de cadavre en décomposition. L’armée des Andicrafts qui n’était en fait plus qu’un simple groupe, avait les yeux hagards et les forces épuisées par la fatigue de la marche et des combats. Jusqu´à ce que l’un d’entre eux se mit à sourire et même à rire. Ils étaient enfin arrivés. Devant eux s'élevaient d’immenses tours transperçant les cieux et au milieu se trouvait un donjon, tout aussi immense, entouré d’une double épaisseur de matière métallique. Autour de leurs territoires, il y avait un fleuve de goudron noir et bouillonnant. Cette ville, bien que déjà immense, était toujours en construction. On pouvait voir, disséminés un peu partout, des centaines de chantiers. Plusieurs tours n’étaient toujours pas finies. En fait cette ville deviendrait dans deux siècles l’Exziliene que tout le monde connaît. À peine arrivés, ils furent accueillis en grandes pompes par le peuple qui n’était pas partit combattre. Tout le monde se réjouissait de leurs retours glorieux. Grâce à eux, l’ère des Oliphazes avait cessé. Ils n’eurent qu’à peine le temps de savourer leur victoire devant leur public en plein délire, que Lypso et Coronéze furent conduits dans leurs appartements par de drôles de mages envoyés par leur père. Ces mystérieux serviteurs tout de noir vêtus, étaient des Andicrafts qui faisaient partie d’une filière spécial créée seulement pour protéger leurs souverains. C’était des nobles qui possédaient un savoir scientifique, occulte et combatif très poussé. On les appelait les Oxicultes. Les deux frères découvrirent médusés des suites royales où ils purent se détendre et reprendre des forces en se restaurant et en se lavant de leurs crasses. Deux heures plus tard, après s’être lavé, Coronéze s’assit sur un large sofa à sa démesure et de couleur pourpre. Tandis que Lypso avalait des énormes morceaux de viande qui se succédaient sans relâche. La vue de toute la nourriture, qui se trouvait dans cette suite luxueuse, lui donnait une faim qui ne diminuerait jamais tant qu’il resterait de quoi manger.

« Lypso » (Assis et mangeant de la viande fraîche.)
- Père a fait du bon boulot, ces appartements sont super. Et cette viande aussi.
« Coronéze » (Pensif.) - ...............
« Lypso » (Se demandant à quoi pensait son frère.) - Eh ! Coronéze, tu es vraiment lourd !
Depuis notre victoire tu ne parles plus. Il y a quelque chose qui ne va pas ?
Tu es jaloux parce que c’est moi qui ai pris la tête d’Adwin ?
En plus tu devrais être quand même content car c’est toi qui as tué le Dietermotzi.
Tu devrais savoir partager.
« Coronéze » - Non, ne t’en fais pas petit frère je suis heureux pour toi.
En plus tu as bien combattu. Tu m’as été d’une très grande aide.
« Lypso » (Souriant.) - C’est vrai ? !

Quand soudain, la porte de leur suite s’ouvrit. Et une silhouette gracieuse et majestueuse, semblant rayonner de pouvoir, apparut à tous sous un visage aux traits légèrement vieillis. Mais partageant les mêmes caractères familiaux et raciaux, que Coronéze et Adwin. En tous cas cet homme qui portait une tunique blanche, imposait un respect sans limites à tous les Andicrafts.
« L’homme » - Bienvenue à vous, mes fils. J’espère que ces suites,
que j’ai demandées à faire construire pour vous, vous plaisent.
« Coronéze » - Oui, père. Elles sont parfaites. Particulièrement celle-ci.
Voulez-vous prendre place sur l’un des siéges ?
« Le père » - Non ça ira, je ne resterais pas longtemps.
« Lypso » (Souriant et montrant son trophée.) - Regarde ce que j’ai ramené papa !
C’est la tête d’Adwin que j’ai pris bien soin de lui découper délicatement.
Je l’ai mis dans du formol pour la conserver plus longtemps.
Mais je compte bientôt la mettre dans un liquide de vie qui est bien plus efficace.
« Le père » - Félicitation mon fils, tu deviendras un grand guerrier.

À ces mots émis par son père, Lypso ouvrit grands les yeux et se mit à sourire. Malgré son esprit de combattant expert et dénué de sentiment, celui-ci n’était qu’un simple enfant voulant faire plaisir à son père.

Puis le souverain tout puissant des Andicrafts, s’adressa à Coronéze :

« Le père » (D’un air sérieux.)
- Coronéze, tu as détruit une bonne partie de la planète en te battant.
Mais le pire, c’est que mes Oxicultes m’ont fait part que tu as invoqué l’innommable.
Et qu’à cause de ta faiblesse, le monde à bien faillit périr.
Je ne sais pas par quel miracle tu as réussit à le renfermé,
mais on est tous passés à côté du pire.
En tous cas félicitation à toi d’avoir vaincu le Dietermotzi.
Même si je suis toujours étonné de ta victoire face à lui.
Mais bon, de toute manière la vie sera bien mieux sans lui et ceux de son peuple.
« Coronéze » (Se mettant à genou prés de son père, mais le dépassant toujours allégrement.)
- Merci père. Et désolé d’avoir fait tant de grabuge.
« Le père » - Ce n’est pas grave. L’important c’est d’avoir gagné.
Et après tous ces millénaires de combat, tu es celui qui a réussit à les battre en masse.
« Coronéze » - Je vous remercie de la confiance que vous avez placée en moi.
Me donner l’occasion de faire mes preuves
dans une bataille qui a déterminé l’avenir de mon peuple, m’a énormément touché.
Encore une fois, je vous remercie père.

Finalement, ils discutèrent tous ensembles autour de l’une des tables de la chambre. Entre les morceaux de chairs qu’ils engloutissaient et le sang qu’ils buvaient, ils parlaient déjà des moyens éventuels à utiliser pour se débarrasser des Oliphazes encore vivant, et se cachant sur la planète. Ils devaient frapper avant qu’ils se remettent de leur défaite. Ce qui était peu probable, vu que leur souverain qui a régné pendant sept cents longues années, était mort. Ce qui était un choc considérable pour eux. C’est alors que la porte de la pièce s’ouvrit et qu’un serviteur entra. Il semblait avoir la vingtaine et avait les cheveux longs et blancs. Le visage pâle et maigre du jeune homme esquissa un léger sourire, quand ses yeux s’arrêtèrent sur le maître de ce royaume. De suite, celui-ci se prosterna à ses pieds tout en inclinant légèrement sa tête. Puis il lui dit :

« Serviteur » - Maître Shazen, nous vous avons préparé des femelles.
Elles sont vraiment très belles.
J’espère que vous les apprécierez et que vous vous amuserez bien avec elles.
« Maître Shazen » (Souriant perversement.) - Hum......... J’ai hâte de voir ça !

Coronéze parlant à son père :

« Coronéze » (Souriant.) - Faite attention cette fois-ci père.
Sinon notre royaume risquerait encore d’être en pénurie de belles femmes de la noblesse.
« Maître Shazen » (Souriant.) - J’essayerais mon fils.

Puis Maître Shazen, souverain incontesté de ce royaume, sortit de la pièce, accompagné du serviteur en disant préalablement à ses fils de se reposer. En tous cas, Shazen souriait toujours de la remarque que lui avait faite son aîné. Effectivement celui-ci était très spécial avec les femmes. Durant l’acte sexuel il avait toujours envie de dévorer ses partenaires. Car les consommer, dans les deux sens du terme, lui était soi disant bénéfique. Cet homme disait qu’une viande ayant fait de l’exercice physique était d’un bien meilleur goût. Et comme après avoir couché avec ses partenaires, celui-ci avait une petite faim, il se devait de les manger vu qu’elles ne servaient plus à rien et que de toute manière il était le seul et unique maître des Andicrafts. Le plus bizarre, c’est qu’en neuf cent et un ans d’existence et après toutes les centaines et centaines de partenaires qu’il eut, Shazen n’ait réussit seulement qu’à avoir deux enfants de deux femmes différentes. Mais en fait l’explication à cette énigme était très simple. Et comme d’habitude assez culinaire. Par moment, Shazen laissait ses maîtresses s’engrosser, pour les manger une fois que celles-ci avaient atteintes le dernier mois de grossesse. Car d’après ses dires, une femme enceinte est le meilleur des plats. Et que d’en manger souvent rallongeait la jeunesse. Les femmes enceintes étaient donc une sorte d’antirides.

À l’extérieur de la suite, le serviteur partit sur l'ordre de son maître dans le sens opposé. Shazen descendit au sous-sol de la tour, puis il s’aventura dans un couloir lugubre mais tout à fait traditionnel pour les Andicrafts. Le seigneur de ce royaume, se déplaçait comme une ombre entre les murs aux parois épaisses et sombres. Au fond du couloir, des portes donnaient sur un autre couloir où il y avait une seule et unique porte d’où en entendaient des gémissements de femmes. L’endroit ressemblait plus à une cellule avec sa grande porte métallique. Il ouvrit la porte et se retrouva dans une pièce sombre où il y avait entreposé des femmes nues qui s’entrelaçaient tendrement, tel des serpents accomplissant une danse. Ces femmes qui étaient au nombre de six étaient recouvertes de sang et de bouts de viscères. Et pour se nettoyer, elles se léchaient mutuellement tout en gesticulant d’une manière sensuelle. À leur vue Shazen se demanda ce qui s’était passé. Puis il regarda autour de lui, la pièce était lugubre et sale. Les murs couleur moisissure empestaient le cadavre. Soudain, il vit des grosses gouttes de sang frais tomber au-dessus de lui. Il leva la tête pour voir de quoi il retournait. Et il put s’apercevoir qu’il y avait une femme qui était crucifié au plafond avec les tripes arrachées.

« Shazen » (S’adressant aux femmes.) - Pourquoi avez-vous fait cela ?

L’une d’elle répondit :

« Une femme » - Elle était si moche pour la majesté que vous êtes,
que nous avons décidé de la crucifier et de lui ouvrirent le ventre
avec une lenteur sadique, avant de prendre son intestin
pour en aspirer le contenu et d’ensuite le manger.

S’immisçant dans la conversation :

« Une autre femme » - Nous l’avons cloué au plafond avec ses propres côtes,
pour rendre la salle plus gaie, et pour qu’elle puisse apercevoir du ciel
notre petite fiesta avec vous mon seigneur. Je suis sûr
qu’elle doit regretter d’être venue au monde en étant si laide. Ah ! Ah ! (Rire sarcastique.)

Shazen s’avança au plus près des femmes, puis il s’arrêta tout à coup devant elles. Les femelles Andicrafts se mirent à le fixer de leurs yeux pâles, avec une crainte certaine. Elles commençaient même à frissonner et à se blottir les unes contre les autres. C’est alors que Shazen laissa échapper de lui un peu de son énergie. L’énergie sombre qui sortit enveloppa rapidement la pièce pour disparaître aussitôt. D’un coup, la femme qui était crucifié au plafond tomba tel un tronc. Ses bras, ses jambes et sa tête coupés, laissaient désormais place à une pluie d´hémoglobine qui s’abattit dans la salle.
Son vêtement trempé par le sang et ayant un sourire à faire peur, il dit :

« Shazen » (Souriant sadiquement.) - Je ne pensais pas qui lui restait autant de sang
(Parlant de la femme qu’il avait décapitée.) En tous cas pas assez pour tous nous arroser.

Et parlant ensuite aux femelles Andicrafts :

« Shazen » (Souriant encore plus sadiquement.)
- J’adore ce genre d’initiative de la part des femmes.
Quoi qu’il en soit, je crois qu’ont va bien s’amuser ensemble mesdemoiselles.
En plus j’ai un petit creux.

Pendant les années qui suivirent, il y eut de grandes chasses aux Oliphazes, ce qui donna des massacres des plus abominables. Il y eut aussi de nouveaux jeux créés en leurs honneurs, comme des tortures incessantes qui duraient pendant plusieurs années d’affilées. Et même le plus résistant à survécu soixante dix ans à ce jeu malsain. Un autre jeu qu’ils aimaient bien, était "les villages des écorchés". Ils écorchaient vif des Oliphazes capturés et les entassaient dans des cellules extrêmement surpeuplées et maintenues dans une obscurité permanente (Contrairement aux Andicrafts, ils ne voient pas très bien dans le noir). Après, ces cruels bourreaux regardaient combien de temps ils allaient survirent et combien de temps ils prendraient avant de s’entre dévorer. Le pire c’était qu’ils savaient très bien qu’écorcher un Oliphaze ne suffise pas à le tuer. Mais savoir qu’ils allaient vivre indéfiniment sans peau et avoir des douleurs qui ne cesseraient jamais, les rendaient fous de joie. Surtout que le parfum nauséabond de chairs décollées excitaient leurs papilles et les poussaient donc au cannibalisme pour se nourrir. Dans ces années d’actes barbares, il y eut des lynchages, des décapitations, des écartèlements et bien d’autres tortures encore plus effrayantes. Même pour des ennemis de longue date tout ce déploiement de violence était bien trop cruel. Mais tous savaient que si les rôles s’étaient inversés, ils auraient fait bien pire. Le monde était devenu un enfer pour les Oliphazes qui se faisaient tuer à tour de bras. Plusieurs d’entre eux se révoltèrent et partirent plusieurs fois en guerre, mais leur nombre était trop peu élevé pour réussir à battre leurs tortionnaires. C’est ainsi que le nombre d’Oliphazes diminua jusqu´à disparaître complètement. Leur race s’était donc éteinte à jamais. Contrairement à la semence maudite des Andicrafts qui perdura et qui se multiplia. Ces créatures du temps, reconnaissable par la haine viscérale, étaient devenues l’unique peuple de la planète. Mais étant dorénavant seuls habitants de ces terres diaboliques, l’ennui de ce peuple arriva plus vite qu’ils ne purent l’imaginer. Si bien qu’ils durent se distraire en massacrant leurs propres concitoyens et en détruisant les autres mondes aux alentour de leur galaxie. Mais pour eux tuer à domicile était bien plus amusant. Les Andicrafts se retrouvaient donc dans une spirale infernale de l’ennui. Ils n'avaient ni de quoi jouer, ni de quoi se nourrir. C’était un ennui morbide qui s’annonçait.


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Xan
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MessageSujet: Re: Meilleure histoire   Meilleure histoire - Page 2 Icon_minitimeLun 27 Nov - 19:41

Deux siècles s’étaient écoulés, Shazen avait eu un nouvel héritier. Il se nommait Staliske. Celui-ci était âgé de vingt sept ans et jouissait d’une puissance qui talonnait Lypso. Ce qu’il aimait par-dessus tous était de jouer de la guitare. Il pouvait rester des heures et des heures à jouer de cet instrument sur un champ de bataille, offrant aux morts une dernière mélodie. D’ailleurs sa première guitare à la proportion démesurée était faite à partir de chair, d’ossements et de tendons. Staliske était un être qui tuait encore plus que ses deux frères réunis. Il disait qu’une boucherie lui donnait l’inspiration pour concevoir ses mélodies. La musique lui apportait la sérénité, lui donnant le souffle qu’il avait besoin pour vivre et articulait tout son corps, comme bercé par une douce mélodie. Cet Andicrafts était tout simplement un artiste. Certes démoniaque, mais un artiste quand même.

Ce jour là, Staliske était assit au pied d’un tas de cadavres empilés au beau milieu d’une montagne. De temps en temps, on distinguait une main, une tête ou une jambe, essayant de se dégager parmi ces cadavres, mais en vain. Le Soleil à peine couché, illuminait encore le ciel à cette altitude, comme un grand étang jaune fluorescent éclairant tout le paysage. C’est alors qu’un personnage apparu comme par magie, vêtu d´une longue tunique rouge et ayant une capuche recouvrant sa tête. Ce personnage ou plutôt cette créature était un A.G. Celui-ci était le premier et le dernier disciple que Lypso eu. Cette créature répondait au nom de Wulfan. C’était le seul de l’histoire des A.G qui égalait la force d’un noble. Mais beaucoup de personnes pensaient qu’il masquait ses réelles capacités pour ne pas paraître trop prétentieux.

Puis le nouvel arrivant dit :

« Wulfan » - Maître Staliske, tout le monde vous recherche à la cour.
Vous devriez renter de suite maître.
« Staliske » (Soupirant calmement.) - Faut croire que je suis né à la mauvaise époque.
Notre peuple a participé à des grandes batailles,
qui ont ternies la terre d’une épaisse couche de sang.
Et après des millénaires de combat et de tuerie, il ne reste plus rien à faire.
Il n’y a plus de monde à tuer.
Si bien que j’ai dû encore une fois tuer des personnes de ma race,
pour pouvoir me divertir et créer de nouvelles compositions.
Pour moi la musique représente tout. Et pour qu’elle subsiste en mon âme,
elle a besoin que je verse du sang pour elle.
Quel dommage que je ne sois pas né à l’époque des Oliphazes.

« Wulfan » - Vous devriez arrêter de massacrer vos propres subordonnés.
Mais ne vous inquiétez pas, le professeur Ménoze
dit qu’il à trouver un moyen de nous nourrir et donc d’avoir du bétail.
(Ménoze fait partie des Oxicultes.)
« Staliske » - J’espère que cette fois ci tout se passera bien.
Pas comme sa dernière invention "le réacteur de Goélance".
Cette machine a le pouvoir de tous nous exterminer.
D’ailleurs père devrait s’empresser de la détruire.
« Wulfan » - Mais grâce à ce réacteur et aux pierres qu’il fabrique,
nous avons pu nous déplacer dans des mondes lointains pour nous nourrir.
Mais tout ceci c’était avant de savoir
que le réacteur pouvait nous tuer si nous l’utilisions autrement.

« Staliske » - En tout cas, pourvu que Ménoze aie réellement trouvé la solution
pour nous sortir de ce pétrin. Sinon nous serons obligés
de nous battre entre nous pour nous nourrir.
Et ceci amènera, inévitablement et en définitive, l’extinction de notre race.
« Wulfan » - Je l’espère aussi. Ne plus pouvoir donner la mort et la savourer,
anéantira aussi notre peuple qui ne vit qu’en tuant autrui. À l’heure où nous parlons,
Ménoze doit être en train de s’entretenir avec le Seigneur Shazen.
« Staliske » - Hum, je vois.
« Wulfan » (S’inclinant.) - Je dois y aller Maître Staliske.
Je vous attendrais à la porte de la ville.
« Staliske » - Faite donc.

Peu après Wulfan tourna le dos et s’en alla, en disparaissant tout aussi subtilement qu’il était arrivé.

Au même moment, le célèbre professeur Ménoze faisait irruption dans la salle du trône. Il était très charismatique. Il portait une longue barbe blanche et la tenue traditionnelle des Oxicultes (une longue tunique noire à capuche). Et dans la profondeur de ses grands yeux noirs, on pouvait voir que celui-ci avait trouvé une chose qui allait changer la face de leur monde.

L’endroit où il se trouvait était le Palais sud. À Chaque point cardinal d’Exziliene, il y avait un palais gigantesque qui épousait les cieux avec son architecture effrayante. Le palais sud couvrait une superficie de plusieurs kilomètres, ce qui était titanesque. Ce palais royal qui avait mis une cinquantaine d’année à être construit et à se faire peaufiner dans les moindres détails (Shazen n’aimait que la perfection.), s’appelait "Le Chakar" (La Maison du maître), et était entouré par un vaste cours d’eau obligeant à utiliser un pont pour traverser (Ils pouvaient très bien y aller en volant pourtant.). La salle du trône était située au sud de la cour centrale du bâtiment. Elle était d’une grandeur phénoménale, et le trône du seigneur se trouvait juste en face de la porte principale de l’entrée des maîtres, où se tenaient les réunions.

Ménoze fit quelque pas en avant pour se rapprocher du seigneur Shazen qui était assit sur son trône, gardé par six A.G, et il s’écria :

« Ménoze » (D’une voix forte et de joyeuse.) - Mon seigneur, j’ai créé une chose
qui pourrait nous apporter de quoi manger et de quoi nous divertir pour l’éternité.
« Shazen » (Souriant.) - Vraiment ?? J’ai hâte de savoir qu’elle est ta nouvelle invention.
Tant qu’elle ne présente pas une menace comme la précédente...
« Ménoze » (Se grattant la barbe) - Je l’avoue seigneur Shazen,
j’ai commis une erreur avec le réacteur de Goélance.
Mais cette invention est inoffensive pour nous et bénéfique à notre survie.
« Shazen » (Perdant patience.) - Alors montre-là-moi au lieu de jacasser !
J’ai envie de voir de mes propres yeux cette soi-disant merveille.

À ces mots, Ménoze leva les mains et utilisa ses dons d’Oxiculte pour créer un portail magique tout près de lui. Et de ce portail sortit une petite fille. Elle avait un visage pâle, des bras blancs et des cheveux couleur or. La frêle gamine paraissait avoir à peine sept ans, portait sur le corps une vielle robe déchirée rouge et elle n’avait pas de soulier aux pieds. Elle ne semblait pas être rassurée pour la suite des événements.

Regardant bizarrement cette fille et s’adressant à Ménoze :

« Shazen » (Etonné.) -Qu’elle est cette créature.
Je n’ai jamais ressenti une aura aussi faible.
« Ménoze » (Souriant.) - Bien que fragile et dénuée d’une grande capacité physique,
cette créature est d’une conception très simple.
Je l’ai créé à partir de cellules extraites sur des Oliphazes et mélangées aux nôtres.
Ensuite pour me faciliter la tâche et pour qu’ils ne représentent pas de danger
pour nous dans l’avenir, je leurs ai imposé une barrière physique et psychologique.
Ces créatures que je peux créer à la chaîne seront à notre service pour l’éternité !
« Shazen » (Souriant à son tour) - C’est fort intéressant.

« Ménoze » - Vous vouliez du bétail ? Alors vous en aurez. Et ceci à volonté.
Cette gamine fait partie des prototypes d’une race que j’ai baptisée : "Les Ménoziens. "
Et nous allons enfin pourvoir nous délecter de sang comme autrefois.

Sur ces belles paroles pleines d’espoir, Shazen se leva de son trône et partit en lévitation jusqu´à arriver devant la petite fille. Cette dernière, à sa venue, était encore plus pâle qu’avant et tremblait de peur. Puis le seigneur regarda Ménoze droit dans les yeux comme s'il voulait avoir son approbation. Ce que celui-ci donna immédiatement en disant :
« - Faites comme bon vous semble seigneur, j’en ai d’autres en stock. »
Shazen se mit à caresser le visage de la petite fille qui était si doux et lisse. De suite elle se mit à pleurer silencieusement. Elle savait très bien ce qui l’attendait, mais elle ne pouvait rien faire pour changer sa triste destinée. Il porta sa main vers le bas de son visage et se mit à lui caresser doucement de la paume, sa mâchoire. Puis, d’un seul mouvement, il arracha la tête du cou comme si elle n’était qu’un simple insecte. Le sang qui jaillissait à ne plus pouvoir s’arrêter se répandit largement sur les plaques de pierre vernie de la salle. Le corps sans tête fit quelques pas en titubant, puis s’écroula à terre où il se mit à bouger frénétiquement. Puis il leva la tête fraîchement arrachée de la gamine et laissa le sang doux et sucré couler dans son gosier. Après avoir bu et croqué un morceau du crâne, Shazen regarda de nouveau Ménoze et lui dit :

« Shazen » (La bouche rouge de sang.) - C’est excellent,
la chair tout comme le contenu est parfait.
Et on à l’impression que l’os du crâne fond dans la bouche. Mes papilles ont été ravies.
« Ménoze » (Baissant la tête) - Merci mon Seigneur.

Shazen se retourna alors, partant en direction du trône tout en dégustant le reste du crâne qui tenait dans sa main. Puis tout en marchant il déclara :

« Shazen » - Prend le corps de la fillette et partage-la entre mes fils.
Ensuite tu produiras en masse ces créatures.
Je pense que grâce à toi nous n’allons pas tarder à réorganiser des orgies de sang.

Ménoze exhala un soupir de soulagement tout en suivant des yeux Shazen qui reprit place sur son trône.

Les années qui suivirent furent un véritable bonheur pour les Andicrafts, les Ménoziens étaient créés à la chaîne et tout le monde pouvait profiter de leurs bienfaits. C’était la période du " Règne sang." Tel du vin en abondance et inépuisable, le sang coulait à flot. Les Andicrafts avait de la nourriture à ne plus savoir quoi en faire. Tout ce peuple mangeait comme jamais il ne l’avait fait auparavant. D’ailleurs ils adoraient jouer avec les Ménoziens car ils n’avaient jamais vu de créature aussi fragile qu’eux. On leurs retirait les viscères de la cavité abdominale, sectionnait leurs membres jusqu´aux os, tranchait leurs gorges ou allant même jusqu'à enrouler autour de leurs corps leurs intestins. Les Ménoziens étaient horriblement mutilées, ils étaient brûlés vifs ou frits par les assauts de vagues déferlantes qu’ils recevaient. Leurs organes génitaux, leurs langues, étaient violemment arrachés. On les saignait comme des animaux de boucherie. D’ailleurs c’était ce qu’ils étaient : Du simple bétail. Des lambeaux de chair, des abdomens arrachés et des cuisses étaient éparpillés sur toute la ville, à l’image de confettis durant une fête. Ce qui était normal, vu que tous les jours les Andicrafts se vouaient à une vraie fiesta. Certains d’entre eux étaient enchaînés dans des cachots où ils étaient torturés avec raffinement et saignés à mort. Là-bas se déroulaient les orgies sanglantes qu’appréciaient tant les nobles. Outre des cadavres de jeunes femmes ou de jeunes hommes, on découvrait des corps lardés de centaines de coup de griffes se vidant de leurs sangs. En ses lieux, c’était l’horreur dans toute la force du mot. Une violence gratuite contre ce peuple qui n’avait rien demandé et qui attendait avec crainte leur passage dans les abattoirs. Pour les Andicrafts c’était si futile de sucer leur sang jusqu´à la dernière goutte, alors qu´ils étaient encore en vie. Ils pouvaient sentir la mort s’emparer de leurs victimes. Le monde des Andicrafts était devenu un paradis. Et les Ménoziens étaient créés indéfiniment pour que ce paradis ne disparaisse jamais. Mais un jour dans ce paradis qui semblait être éternel, il se passa un événement qui bouscula cette tranquillité. Et cet événement changea à jamais le destin de ce monde.

Ça faisait déjà quarante ans que cette fête durait et elle n’était pas prête à se terminer en si bon chemin. En ce jour, Coronéze se promenait devant la cour du harem, là où des femmes étaient violées, battues et dégustées. Quand il vit son père se tenir dans la cour, accompagné d’une sublime femme Ménozienne. Coronéze qui guettait calmement son père aperçu ce dernier lui prendre la main et lui baiser tendrement. La jeune femme répondit à son geste en lui souriant si tendrement, si finement, que Shazen sentit son cœur battre et défaillir dans sa poitrine. Ce n’était pas la première fois que Coronéze les voyait ensemble. D’ailleurs ces insouciants ne prenaient même pas la peine de se cacher, si bien que toute la cour était au courant de leurs agissements. Cela en était trop, le seigneur des Andicrafts n’avait pas le droit de fricoter si impunément avec du bétail. Coronéze en son fort intérieur se dit qu’il devait agir, car le pouvoir du seigneur des Andicrafts passait par ses actes. Et depuis plus d’un an il s’était grandement assagi et ne tuait pratiquement plus. D’ailleurs des rumeurs circulaient dans le royaume disant que Shazen voulait donner la liberté aux Ménoziens et ainsi les mettre sur un pied d’égalité avec les Andicrafts. Celui-ci était déjà même en train de chercher d’autres moyens pour nourrir son peuple. Il projetait de rendre les Andicrafts plus pacifiques. Ce qui était une insulte directe pour sa race et personnes ne voudrait tolérer cela. Coronéze devait intervenir le plus rapidement possible, avant que le royaume ne subisse un coup d’état de la part d’une autre famille de noble. La crédibilité de Shazen côtoyait dorénavant les bas-fonds.


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Xan
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MessageSujet: Re: Meilleure histoire   Meilleure histoire - Page 2 Icon_minitimeLun 27 Nov - 19:42

Par la suite Coronéze discuta avec ses frères dans une pièce inconnue de tous, leur parlant de la situation du royaume et de l’autorité de son père qui se dégradait à chaque jour passé. Et s'il continuait à bafouer l’honneur de son peuple, le royaume des Andicrafts serait déstabilisé. Le pire était que plusieurs personnes mal avisées voulaient déjà mettre la main sur le trône. Ce qui n’était pas concevable pour eux. Si le trône devait être revendiqué par quelqu'un, ça ne devrait être que par les héritiers légitimes. Alors ils devaient tout faire pour ne pas subir un coup d’état venant d’une autre famille de noble.

« Staliske » (Parlant à Coronéze.) - Alors tu projettes d’arracher le trône à père
avant que quelqu’un d’autre n'essaye de lui prendre.
« Coronéze » - Tu sais bien que dans le sang de notre race coule une envie insatiable
de devenir les maîtres du royaume et de la planète par la même occasion.
C’est dans notre nature.
C’est pourquoi je n’ai pas envie de laisser si facilement mon héritage m’échapper.
Alors nous allons le prendre nous même.
Mais avant, je voudrais essayer de raisonner père. Et si tout se passe bien,
il tuera cette femme pour nous montrer qu’il est redevenu comme avant.
« Lypso » - Et s'il refuse qu’allons nous faire ?
Même à trois nous ne sommes pas sûr de battre père.

« Staliske » (Lustrant sa guitare pour qu’elle devienne encore plus belle.) - Lypso à raison.
Père est bien plus fort que nous. D’ailleurs c’est lui qui t’a tout appris Coronéze.
« Coronéze » - Je le sais, même si je suis devenu plus fort je ne peux pas encore le battre.
Mais Adar le pourrait.
Etant le chef des Oxicultes il pourrait tenter de l’enfermer dans une autre dimension.
Mais d’abord je préfère lui parler, je n’ai pas envie de me précipiter trop vite.
Je pourrais regretter mon geste. Après tout, nous parlons de trahir notre propre géniteur.
« Lypso » - Moi j’en dis qu’on devrait quand même se méfier d’Adar.
Il pourrait essayer par la suite de nous évincer du trône.
« Coronéze » - Le trône ne représente rien pour lui. Mais je n’ai pas confiance.
Après tout c’est lui qui devrait être le Seigneur des Andicrafts.
Mais le précèdent Seigneur en a décidé autrement.

« Staliske » - Alors raison de plus de nous méfier de notre oncle qui a, soi-disant,
créé sa drôle de secte pour le bien de notre peuple et du seigneur notre père qu’il protège.
« Coronéze » (Souriant.) - Je sais petit frère.
Méfions-nous de sa puissance et de son art occulte.
Mais si tous se passe mal, nous aurons forcément besoin de lui.
Et comme je l’ai dit auparavant, Adar n’a pas besoin du trône.
D’après mes infiltrés, il prépare une chose terrifiante
mais je n’en sais pas plus pour le moment.
Quoiqu’il en soit, il ne pourra exécuter son plan que dans quinze ans.
Ce qui nous laisse amplement le temps de nous préparer. Et d’agir en conséquence.

Quelque temps plus tard, Coronéze et ses frères essayèrent de raisonner leur père devant la tournure que prenaient les évènements. Mais ce dernier n’accepta pas leurs requêtes, il ne voulait pas changer ses habitudes et comme c’était le seigneur d’Exziliene personne n’avait le droit d’émettre des doutes sur ses jugements ou ses agissements. Et surtout il ne voulait pas tuer celle à qui il tenait, comme lui avait demandé ses fils.

Effectivement, Shazen avait changé depuis qu’il passait tout son temps avec cette femme Ménozienne. L’Andicraft, qui avait une cruauté sans limite, laissait dorénavant place à un homme plein de compassion. Il s´était nettement assagi et ses idéaux avaient complètement changé. Il était maintenant à la recherche d’un monde meilleur où tout les habitants seraient libres et égaux. Où les massacres interminables cesseraient. Un monde où il ferait bon vivre pour tous. Mais ce monde allait à l’encontre de principe du peuple Andicraft. Shazen était devenu une personne à part; une personne ne méritant plus de faire partie des leurs. Comment celui-ci avait-il eut l’audace d'espérer changer des centaines et des centaines de milliers d’années de coutumes ancestrales. Ces coutumes qui faisaient tant la fierté des Andicrafts et qui faisaient d’eux ce qu’ils étaient. C’était tous ces siècles d’existence et de savoir-vivre qu’il voulait effacer. Dorénavant Shazen voyait par ses propres yeux et non par ceux de son peuple ou de ses ancêtres. C’était comme s'il se réveillait d’un long sommeil avec la ferme intention de changer la manière de vivre de tout un peuple. Et la personne qui l’avait réveillé de ce long sommeil était une femme, femme qui était venue au monde pour être une simple consommation. C’était une femme d’une trentaine d’année, aux longs cheveux blonds et aux yeux couleur noisette qui exprimait la douceur. Sa bouche était comme celle d’une poupée : Bien dessinée et rose. Ses dents étaient blanches comme de la neige et brillait à chaque sourire. Et elle avait une assez grande taille pour une femme. On aurait dit une poupée de porcelaine. Même habillée de la tunique la plus modeste, elle était toujours aussi magnifique. Shazen lui avait donné pour nom Emmya. Rare était les Ménoziens qui avait le privilège d’avoir un prénom. La rencontre de ces deux protagonistes changea définitivement le cours de leurs vies.

Quelque part dans le Chakar, dans l’un des nombreux appartements de Shazen, celui-ci faisait part de sa rencontre houleuse avec ses fils à Emmya. Il lui dit qu’elle devait être très prudente et n’avoir confiance en personne. Ce qui était déjà le cas.

« Shazen » - Le royaume est très dangereux pour toi,
j’ai perdu beaucoup de mon autorité et cela, même sur mes propres fils.
« Emmya » (Lui tenant la main.) - Ton peuple désapprouve
que tu puisses passer ton temps avec moi,
mais le pire pour eux c’est qu’ils ont peur que tu donnes la liberté aux Ménoziens.
« Shazen » - Je me fous de ce qu’ils pensent ! Je le ferais.
Tu m’as ouvert les yeux sur les vraies valeurs,
alors pourquoi n’en ferais-je pas autant avec mes sujets.
« Emmya » - Il faut que tu fasses attention Shazen,
beaucoup vont essayer de te subtiliser le trône.
Tous te pensent affaibli. Et d’un coté, je comprends leur mécontentement.

« Shazen » (Fronçant les sourcils.) - C’est vrai que je suis déjà affaibli aux yeux de tous.
Des conspirations, à l’heure qu’il est, sont déjà en cours.
Des nobles veulent ma place. Et je ne sais pas à qui me fier.
J’ai l’impression que mon peuple n’est pas prêt à changer.
Je n’aurais jamais cru devoir me méfier un jour d’eux.
Mon autorité décroît de jour en jour.
« Emmya » (Souriant.) - Je resterais à tes cotés quoi qu’il arrive.
« Shazen » (La regardant droit dans les yeux.) - Non ! Tu dois partir !
S'ils apprennent que tu es enceinte ça pourrait être bien pire.
Mon peuple, que je ne contrôle pratiquement plus, voudra faire de toi un exemple.
« Emmya » - Mais.........

« Shazen » (S’énervant.) - Ecoute-moi, on n’a pas le choix !
Il faut que tu fuies le royaume. Je ne suis pas sûr de pourvoir te protéger.
Pense à notre enfant. Fais-le pour lui.
« Emmya » (Baissant la tête.) - Tu as raison.
« Shazen » - Je vais te mettre dans un lieu sûr.
Et pendant ce temps je vais essayer de tout régler avant qu’une guerre civile n'éclate.
Tous les Andicrafts veulent tenter leurs chances pour être le nouveau seigneur.
Les tensions s’intensifient tous les jours.
J’ai même l’impression que notre histoire n’est qu’un prétexte pour m’évincer du trône.
En tous cas si je n’arrive pas à régler ce problème,
je viendrais te chercher et nous serons obligés de quitter la planète.
« Emmya » (Semblant être un peu triste.) - Fais attention à toi.
Et surtout, n’oublie pas que Rodring compte sur toi.

« Shazen » (Etonné.) - Rodring ?? ?
« Emmya » (Lui faisant un grand sourire.) - Oui, tu as bien entendu.
« Shazen » (Souriant à son tour.) - Tu as décidé de l’appeler comme ça.
Pourquoi pas, c’est marrant comme prénom. Mais ça ne sera peut être pas un garçon.
« Emmya » (Les yeux pétillant de joie.) - Moi je suis certaine que c'en sera un.
Un garçon qui sera aussi bon que son père.
« Shazen » - Si tu le dis. Apparemment je suis parti pour avoir un nouveau fiston.

Les deux tourtereaux riaient ensemble sans se douter qu’un espion Oxiculte les épie dans l’ombre.

« L’espion » (Pensif.) - Alors elle est enceinte.
Dire qu’on ne l’avait même pas remarqué. Mon maître sera content de l’apprendre.

Sa mission étant achevée, l’espion se leva et recula plus profondément dans l’ombre pour se confondre en elle.

Le lendemain, à son grand étonnement, Shazen fut convoqué à une réunion secrète tenue par ses fils. D’ailleurs c’était l’un d’entre eux qui l’avaient prévenu. Cette réunion devait se tenir au palais Est. Au dernier étage de l’Argaranium (nom du lieu). Shazen avait pour espoir que ses enfants eussent changé d’avis. Et si c’était bien le cas, ils seraient donc plus forts pour repousser les menaces venant de leur propre royaume. Dans un moment pareil la famille devait être solidaire. À peine fut-il entré dans le lieu où il était attendu que Shazen ressentit l'étrange atmosphère qui planait dans la pièce. Comme si la lourdeur d’une intention négative essayait de l’écraser de tout son poids. Ses trois fils se tenaient au milieu d’une salle colossale et rectangulaire. La pièce était éclairée par les lumières vacillantes de simples torches et n’avait aucune fenêtre. À leur vue, Shazen savait très bien qu’il allait se passer quelque chose de bizarre. Il savait que ses fils mijotaient un mauvais coup. Puis dans le silence de la pièce, et sur un ton ironique, une voix se fit entendre :

« Coronéze » (Souriant.) - Alors mon petit papa, as-tu passé une bonne nuit ?
« Shazen » - Je ne pense pas que tu m’aies convoqué
pour me parler de la nuit que j’ai passé.
« Lypso » (Souriant aussi.) - Notre cher père à raison,
nous l’avons convoqué pour une réunion.
Maintenant qu’il est là, commençons.
« Staliske » (Ricanant.) - C’est vrai, mais la famille n’est pas tout à fait au complet.
« Shazen » (S’énervant.) - Qu’est ce que tu veux dire par-là ?!
« Coronéze » (Souriant toujours.)
- Tu avais omis de nous dire que nous allions avoir un petit frère.
« Shazen » (S’énervant encore plus.) - Je vous déconseille
de continuer ce manége avec moi ! Venez-en donc au but !! !!

« Coronéze » - Si tu le désires mon petit papa.
Le royaume ne va pas tarder à être en prise
à plusieurs guerres déclarées par les Andicrafts qui veulent ta place.
Comme tu dois le savoir, nous faisons partie d’une race traître et fourbe
que seule la terreur fait marcher à la baguette. Ce qui crée la cohésion de notre peuple.
Mais le problème, c’est qu'à présent, tu ne fais plus peur.
Tu n'es plus qu’un vieux seigneur ramolli.
Donc j’ai trouvé un superbe moyen pour faire changer tout ça.
« Shazen » (Une veine de colère apparaissant sur son visage.)
- À oui ?! Et c’est quoi morveux !! !!
« Coronéze » (Parlant plus sérieusement.) - C’est simple père,
je vais prendre ta place avant que quelqu’un d’autre ne le fasse.
Et pour montrer à mon peuple que je suis prêt à tout,
je tuerais la femelle Ménozienne que tu aimes tant.
Et, s'il le faut, je massacrerais la moitié de mon peuple pour qu’ils m’obéissent.
Ce trône est destiné à notre famille et pas à une autre.
« Shazen » - Ne me force par à te briser fiston !! !! Laisse-la !!

S’immisçant dans la conversation :

« Staliske » (Rigolant encore plus et s’adressant à son père.)
- Mais père, ta compagne n’est que de la bouffe !!
Et en plus la zoophilie n’est pas admise.
À part si tu la dévores après. Ah ! Ah ! Ah !

Parlant à son tour :

« Lypso » - Nous sommes obligés de le faire père.
Les Andicrafts ont besoin d’un chef de meute.
Sans un être qui peut les soumettre à sa volonté,
la cohésion du peuple est vouée à l’échec.
Il faut un dominant et un dominé.
Et surtout ne pas tous nous mettre au même niveau dans la hiérarchie.
Et c’est ce que tu allais faire en rendant les Ménoziens libres
et en tentant de changer notre attitude. Tu as eu tort père,
tu aurais dû nous écouter et ouvrir les yeux. Tu nous as tous déçus pour cette catin.
Et maintenant cette poufiasse va nous donner un bâtard comme frère.
Heureusement qu’il ne viendra jamais au monde.
Tu n’es plus apte à remplir tes fonctions. Nous devons donc t’éjecter du trône.


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Xan
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MessageSujet: Re: Meilleure histoire   Meilleure histoire - Page 2 Icon_minitimeLun 27 Nov - 19:42

Serrant les poings et les dents il dit :

« Shazen » - Si vous la touchez vous allez me le payer !! !
« Coronéze » - Tu tuerais tes propres fils, alors que tu n’es même plus capable
d’enlever la vie à un insecte sans avoir des remords ?
Tu me fais bien rire père pitoyable que tu es !
Avant je t’admirais, tu m’avais tout appris. Mais dorénavant tu n'es plus rien pour nous.
Et dire que nous avons tenté de te remettre sur le droit chemin.
Mais tu m’as renvoyé comme un simple serviteur.
Nous sommes tes enfants et pourtant tu ne nous écoutes jamais.
Tu préfères écouter les paroles de ton animal de compagnie
avec qui tu as conçu un gamin bâtard ! Quelle horreur !! ! Tu me fais pitié !! !
« Shazen » (Baissant les yeux) - J’ai été dans le brouillard
pendant de nombreux siècles. J’ai tué, fais des carnages, battu les plus puissants,
conspiré, violé, assassiné et bien pire encore.
Et autrefois je croyais que la vie c’était ça !
Que tout ce que je faisais était bon, parce que c’était dans ma nature.
Mais c’était complètement faux !
Emmya a changé ma vie, elle m’a montré que c’était le mal que nous faisions.
Et moi je vous l’ai enseigné. Maintenant en vous regardant,
je vois quel homme j’ai été autrefois. Et j’en ai honte.

« Coronéze » - Ah! Ah! Ah! Ça dépend de quel coté de la barrière nous nous trouvons.
Pour moi ce que nous faisons est bien. Et pourquoi ça changerait.
Le mal vient de toi qui veux détruire notre peuple avec tes idées farfelues.
Mais comme nous sommes le mal à tes yeux,
alors je te dis que le mal n’est pas forcément mauvais.
Le bien crée le monde et le mal le développe.
Grâce à toutes nos guerres nous avons pu accroître notre connaissance
et créer de nouvelles technologies.
D’ailleurs ta chose que tu appelles Emmya,
ne fait-elle pas partie de l’une de nos découvertes ?!
En plus, elle a été créée juste pour nourrir notre race.
Veux-tu vraiment nous reprendre notre nourriture ?
Tu veux qu’on s’entre dévore comme autrefois ?! Ou bien qu’on mange des cailloux ?!
Alors nous allons tous mourir de faim parce que tu l'as décidé.
Tu n’es qu’un égoïste. Tu sacrifies la pérennité de tout un peuple pour une simple femme.
Crois-tu réellement que c’est juste ?! !
« Shazen » - .....................
« Coronéze » - Père, il est temps que je reprenne les rênes de ce royaume
qui est en train de couler avec toi. À présent tout t’échappe.
Plus rien n’est sous ton contrôle.
Je me dois d’arrêter cette hémorragie au cœur du mal.

Sur ces paroles pleines de haine, Coronéze ouvrit l’une de ses gigantesques mains - pour être plus précis, la droite - et fit apparaître, comme par enchantement, Emmya. En la voyant, le sang de Shazen se mit à bouillir dans ses veines. La rage commença à prendre peu à peu le dessus. Coronéze se mit à serrer sa main autour d’elle. Si bien que sa poitrine fut pressé violemment. Emmya respirait de plus en plus difficilement, elle ne pouvait même pas hurler, jusqu’au point que chaque bouffée d´air qu´elle inspirait était accompagnée de toux et de sifflements.

« Shazen » (En colère.) - Relâche-la tout de suite !! !!

Mais regardant leur père plutôt méchamment, Coronéze, Lypso et Staliske se mirent à rire aux éclats en lui disant :

«...» -Ta femme on va la broyer !! !

Shazen transpirait à grosses gouttes et son visage esquissait des signes de nervosité. Ses propres enfants allaient tuer la femme qu’il aimait devant ses yeux. Mais il ne pouvait se résoudre à enlever la vie de sa progéniture en intervenant. Le doute s’empara de tout son être en même temps qu’un indicible tremblement. Puis une nouvelle fois il répéta en criant :

« Shazen » (Enervé et doutant.) - Relâche-la tout de suite Coronéze !! !!

Ce que Coronéze fit directement en lançant la femme enceinte à terre, comme s'il s’agissait d’un ballon. Le corps d’Emmya heurta sèchement le sol dans un craquement sonore à faire froid dans le dos. Mais à leur grand étonnement, elle ne perdit pas connaissance. La pauvre femme eu la force d’ouvrir les yeux pour constater que son sang s’étalait sur un bon mètre. En tombant, son crâne s’était ouvert comme une pastèque. Mais elle se releva sans émettre le moindre bruit. Sa tête tournait comme jamais, elle vacillait et ne pouvait pas tenir longtemps debout. Elle se mit à marcher comme animée d’un désir insurmontable vers Shazen. Son joli habit blanc était devenu rouge de son sang. En la voyant dans cet état, Shazen s’élança à toute vitesse dans sa direction. Mais sa course fut stoppée à proximité d’elle, par Staliske qui se télé-transporta juste devant eux. Celui-ci lui envoya sans plus tarder une boule d’énergie mauve que son père écrasa de ses deux mains. L’explosion creusa un cratère d’environ cinq mètres de diamètre. Quand la fumée se dissipa, la silhouette de son fils se dessina de nouveau devant lui.

« Staliske » (D’un sourire sournois.)
- Ne sois pas si pressé de nous enlever belle maman.
On vient tout juste de la kidnapper. Alors on la garde un peu.
En plus il me faut des tendons neufs pour ma guitare.

La fureur de Shazen s’intensifiait, il était dans un état de colère que même Coronéze n’avait jamais vu. Ses veines bombées traduisaient un état indomptable. Ce qui n’empêcha pour autant pas Coronéze de continuer sur sa lancé. Ce géant s’avança d’un pas énorme vers sa proie. Celle-ci n’était même plus en mesure de s’enfuir et encore moins de le voir arriver. La chute l’avait terriblement sonné. Shazen voulu une nouvelle fois intervenir mais il n’eut pas le temps. Coronéze exerçait déjà l’une de ses techniques sur sa bien aimé. Une technique qu'il lui avait lui-même appris quand celui-ci n’était qu’un jeune Andicraft. Coronéze regardait froidement la jeune femme. Son regard semblait l’hypnotisé, elle sentait son corps devenir de plus en plus lourd. Puis celui-ci lui dit :

« Coronéze » (Avec un air de tendresse.)
- Et si je t’aidais à mettre au monde mon petit frère.

Sa phrase à peine finie, le corps d’Emmya se mit bouger d’une manière désordonnée, comme si elle ressentait une forte douleur l’assaillir. Elle sentait son ventre comme s´il se déchirait de l’intérieur. Elle eût le sentiment curieux qu´une machinerie se mettait en place et par la suite en marche dans son bas ventre. Soudain elle se cambra violemment, lâcha un horrible son rauque. Elle regarda Shazen dans les yeux et des larmes se mirent à couler. Ses lèvres remuèrent lentement comme pour lui murmurer ses dernières paroles. Et soudain son ventre explosa. Ses yeux roulèrent dans ses orbites, Emmya exhala un dernier souffle avant de basculer en avant et de mourir. La pauvre Ménozienne baignait dans une mare de sang qui s’agrandissait toujours plus. Les yeux de Shazen étaient figés d’effroi. Il secoua la tête refusant d’admettre la vérité. Puis d’un coup, il se mit à marcher comme un zombie. Staliske tenta de l’arrêter une nouvelle fois mais il fut mis hors circuit par un simple revers de la main gauche. Son corps fila majestueusement pour aller s’écraser sur l’une des parois de la salle qui céda puis s’écroula complètement sous le choc. Avant que son père n’arrive, Coronéze retourna d’un coup de pied le corps inanimé de cette femme. Et retira de ses entrailles l’enfant qui était toujours en vie. Puis il envoya la carcasse de la Ménozienne à son père, d'un autre coup de pied. Le corps vola d’une manière disloquée dans toute la salle. Mais avant que l’enveloppe charnelle d’Emmya ne l’atteigne, elle fut brusquement séparée en deux et tomba aux pieds de Shazen. Coronéze prenait un plaisir malsain à faire souffrir son père. Par la suite, il lécha le sang qui maculait ses doigts avec lesquels il avait sortir le bébé du ventre de belle maman. Celui-ci tenait le nouveau-né par le cordon ombilical. Pour lui, son nouveau frère n’était qu’un animal, qu’une abomination qui méritait la mort.

« Coronéze » (Souriant de toutes ses dents.)
- Voici ce qui arrive quand on trahit son peuple et sa propre descendance.
Ta femelle est morte et ça t’apprendra.
Normalement c’est toi qui aurais dû nous montrer le bon exemple en la tuant devant nous.
Mais au lieu de ça, c’est moi qui ai dû le faire.
Et maintenant c'est au tour de ce bâtard de crever !! !
Et au fait, au cas où tu ne l’aurais pas entendu, elle a dit qu’elle t’aimait.
Cette idiote méritait de crever comme une chienne.

En voyant le corps de sa tendre aimée coupé en deux sur le sol glacé, Shazen fut prit d’une tristesse sans nom : Aucun qualificatif ne pouvait décrire le douloureux moment qu'il vivait. Le goût de vivre surdéveloppé, qu’ont les Andicrafts, disparu en lui. Une immense et profonde douleur lui déchira littéralement le cœur à cet instant. Un terrible sentiment de perte et de regret le submergea. Il voulait faire payer ses fils, mais il les aimait trop pour attenter à leurs vies. Mais le point de vue de ses fils était diamétralement opposé : Ils aimaient tellement le trône qu’ils préféraient tuer leur père. Coronéze tourna la tête pour apercevoir Staliske qui sortait tout juste des gravats avec des blessures mineures. Ensuite il regarda de l’autre coté et dit à son autre frère :

« Coronéze » - Père semble être affecté par la mort de cette créature de basse catégorie.
Je n’aime pas le voir ainsi. Il parait si faible par rapport au bon vieux temps
quand il faisait des carnages monstres.
Depuis quand un Andicrafts a-t-il de la compassion pour un être inférieur,
qui plus est une créature qui n’est que nourriture. Quelle honte !
À cause de père, le déshonneur vient de frapper notre famille.
Lypso donne-lui le coup de grâce, le voir ainsi me retourne le cœur.
« Lypso » (L’air triste.) - C’est vrai qu’il fait pitié.
Je vais le tuer afin de libérer son âme.
Il est si retourné de la mort de cette femme,
que lui mettre le coup de grâce sera un jeu d’enfant.
Je m’en veux de lui donner la mort mais je n’ai pas le choix.
Je fais ça pour le royaume.
Le père, que nous connaissions autrefois aurait compris et approuvé.
Je n’arrive toujours pas à croire qu’il avait des sentiments pour cette bestiole.

N’ayant pas la possibilité de se permettre d’attendre plus longtemps, Lypso partit à la charge de son père qui ne bougeait plus et qui paraissait perdu. Son esprit était vide, on aurait dit une simple carcasse. Peut être que son âme était partie avec sa bien aimée. Lypso traversa la salle plus rapidement qu’un souffle, en se déplaçant dans les airs, comme transportée par une vitesse allant bien plus vite que l´éclair ! Se trouvant maintenant face à sa cible, de sa paume ouverte, Lypso tenta de lui tirer à bout portant une boule d’énergie. Mais il n’eut pas le temps de la lancer, il n’avait pas été assez rapide. Il fut stoppé en plein vol par un champ magnétique émit par son père. Soudain il fut violemment projeté dans les airs puis retomba une dizaine de mètres plus loin. Lypso se releva aussi rapidement qu’il était tombé sur le sol. Immédiatement il regarda autour de lui et constata que Shazen ne se trouvait plus dans la pièce. À L’exception de ses frères et de lui-même, il n'y voyait personne. Soudain il sentit une force le saisir et le soulever comme une brindille. Avant qu’il ne se rende compte de ce qui lui arrivait, il fut une nouvelle fois projeté dans les airs. Mais cette fois ci son corps heurta de plein fouet le plafond de la salle qui se fissura. Puis retomba comme une masse sur le sol accompagné d’un bruit sourd. Lypso se releva de rage et avec souplesse. Son cadet arriva à toute allure pour lui prêter main forte. Les deux frères se mirent en position de combat pour faire face à l’ennemi qui était autrefois leur père, quand soudain ils entendirent leur aîné leur crier :

« Coronéze » (Grimaçant et secouant le nouveau-né comme un jouet.)
- Bande d’idiot, il est derrière vous !! !!!!

Effectivement, Shazen se tenait derrière eux. Et d’un mouvement si vif et rapide qu’ils ne virent rien venir, Shazen leurs expédia un magistral coup de pied qui fit tomber ses fils comme une boule de bowling fait tomber des quilles. Staliske s’écroula en fermant les yeux, et Lypso avait l’arcade sourcilière qui saignait. Car c’était lui qui avait prit le gros de cette attaque. En tombant simultanément, les deux frères avaient créé un large cratère. Lypso prit Staliske par la taille et se traîna comme il pouvait pour sortir du cratère.

« Shazen » (Regardant ses deux fils qui l’avaient attaqué.)
- Je comprends que vous puissiez me haïr.
Car c’est moi qui ai fait de vous les hommes que vous êtes devenus.
Mais je ne peux pas vous pardonner pour ce que vous avez fait.
Maintenant vous essayez de me tuer !
Alors que vous savez très bien qu’un large fossé sépare nos puissances respectives.


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Xan
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MessageSujet: Re: Meilleure histoire   Meilleure histoire - Page 2 Icon_minitimeLun 27 Nov - 19:43

La voix de Shazen, ainsi que son aura, augmentait à chaque mot qu'il prononçait. Une lumière bleuâtre l’éclairait. Son énergie était pure alors que celle qu’il possédait autrefois était remplie de haine. Les murs les plus épais et les plus solides se mirent à trembler. De larges parois explosèrent suite à cette concentration hors norme d’énergie. Sa puissance énergétique virevoltait dans la salle comme un ouragan destructeur. Coronéze avait du mal à tenir sur ses jambes et ses frères se faisaient traîner par elle sur le sol. On aurait dit des feuilles mortes subissant la colère du vent.

À l’extérieur, tous les Andicrafts se demandaient ce qui pouvait bien se passer. Ils voyaient des immenses éclairs bleus entourer tout entier le palais et détruire les bâtiments aux alentours. Le sol d’Exziliene tremblait constamment sous l’effet de cette puissance qui ne faisait qu’augmenter. Et le ciel changea d’un coup de couleur pour devenir bleu fluorescent. Coronéze n’appréciait pas du tout la tournure que prenaient les événements. Il devait en finir le plus rapidement possible avant que la situation n’empire. C’est dans cet esprit là qu’il entreprit de faire tournoyer, grâce au cordon ombilical, le petit Rodring en sommant son père d’arrêter d’augmenter sa puissance.

« Coronéze » - Arrête tes conneries père !! !
Ou je tuerais le fruit de ton amour avec cette Ménozienne.

Le prématuré, qui tournoyait contre son gré, pleurait continuellement et avait l’air de souffrir. Son visage était d’une pâleur monstrueuse et du sang lui sortait des narines. En voyant ce que Coronéze faisait, Shazen abaissa immédiatement son énergie : Il n’avait pas d’autre solution. La créature qui se tenait devant lui n’était plus le fils qu’il avait tant aimé. Celui-ci utilisait tout ce qu’il avait apprit de son père, même les pires coups bas, pour arriver à ses fins. Et il exploitait à son avantage le petit Rodring pour être sûr de devenir le seigneur de plusieurs centaines de milliers d’Andicrafts. Mais en fait, le seul qui avait changé n’était autre que Shazen, et non son fils. Coronéze frissonna et regarda son père avec des yeux plissés. Ses lèvres se retroussèrent, montrant ses canines. Il fit un pas en avant lui disant :

« Coronéze » (Souriant.) - Alors tu as peur d’attaquer ?
Ca me fait tout drôle de te donner des ordres, j’adore ça.
En fait, je n’ai même pas besoin de ce bébé. Alors je vais m’en débarrasser.
« Shazen » (Abasourdi.) - Ne fais pas ça !! !
En plus c’est ton seul moyen de contrôle sur moi ! Tu serais bête de l’éliminer !!
« Coronéze » - Je n’en suis pas si sûr.
En plus tu es pitoyable. Tu supplies comme les Ménoziens.
Tu as vraiment changé père. Je ne veux plus te voir et surtout pas ce gamin
qui ne joue aucun rôle dans mon avènement sur le trône.
Par contre tuer ce bâtard me procurera une grande joie.

Coronéze leva ses yeux qui crépitaient d’une méchanceté terrifiante, et il lança sans pitié l’enfant dans les airs et également deux boules d’énergie qui se mirent à sa poursuite. Arrivé à mi-hauteur, les boules d’énergie rattrapèrent Rodring et explosèrent dans un boucan monstre. La fumée qui en découla envahit l’ensemble de la pièce pendant quelques minutes. Elles furent d'une éternité pour Coronéze. Celui-ci avait peur que son père n’en profite pour l’attaquer. Quand la fumée disparut, Coronéze pu s’apercevoir que le bébé était toujours en vie. Shazen l’avait sauvé in extremis. Il portait pour la première fois son enfant dans ses bras, le fruit de l’amour controversé qu’il avait eu avec la Ménozienne. Ce pauvre petit ange, se retrouvait perdu dans l´enfer de la vie des Andicrafts et il criait sa douleur pour l’exprimer. Shazen était accablé par la souffrance du bébé, il ne supportait pas de le voir ainsi. Il déchira un morceau de sa tunique pour le recouvrir et essuya le sang qui coulait de son petit nez. Peu après, Shazen et Coronéze se fixèrent sans émettre le moindre bruit ou mouvement. Leurs yeux ressemblaient à des puits sans fond. Puis l’un d’entre eux dit :

« Shazen » - Vous êtes mes enfants et je vous aime.
Mais je ne vous pardonnerai jamais.
Même si je pense que je n’aurais pas le courage de vous tuez,
je ferais en sorte de vous arrêter et ensuite de détruire mon royaume.
Tu veux tellement le trône que c’en est maladif mon cher Coronéze.
Alors je vais faire en sorte que personne ne prenne ma place.
« Coronéze » - Tu peux toujours essayer, mais il y aura perpétuellement un Andicrafts
qui essayera d’être le chef des autres. C’est inéluctable.
Alors quoi que tu fasses, il y aura indéfiniment un successeur au trône.
Et tu ne pourras rien y faire à part tous nous détruire.
Ce qui est très difficile n’est ce pas.

Shazen se mit à fixer Coronéze avec encore plus d’intensité. Celui-ci sentait ses jambes devenir plus lourdes et ses muscles commençaient à lui faire mal. C’était comme si son poids avait été multiplié un nombre incalculable de fois. Il s’enfonçait dans le sol comme on s’enfonce dans du sable mouvant. La force mentale de Shazen était extraordinaire. Il réussissait à faire plier ce colosse rien quand le regardant. Coronéze se débattait en gesticulant, mais en vain. Rien ne pouvait arrêter sa progression vers le bas. La moitié de son corps était déjà enseveli. Quand soudain, la charge qui le faisait plier s’intensifiât. Si bien que le sol se transforma en un véritable cratère qui couvrait toute la superficie de la salle. À cause de l'onde que créa ce cratère, Coronéze fut repoussé en arrière. Incapable de contrôler sa chute, il heurta des débris créés par l’onde de choc. Il se releva tant bien que mal en prenant appui sur ses mains et ses genoux.

« Shazen » (En pleine lévitation et le regardant.)
- Alors tu penses vraiment pouvoir me battre ?
Même réuni à tes frères tu ne le pourrais pas. J’ai bien plus d’expérience que toi.
« Coronéze » (Souriant et s'étant relevé.) - J’ai beaucoup progressé ces derniers siècles.
Mais je ne suis pas encore en mesure de te vaincre père. Mais ça ne tardera pas.
Fais-moi confiance. Mais en ce jour, ce n’est pas moi qui vais te battre. Ah ! Ah ! Ah !
« Shazen » (Ouvrant grand les yeux.) - Qu’est ce que tu mijotes encore ? ! !!
« Coronéze » (Souriant.) - Ne t’inquiète pas, ça restera en famille. Ah ! Ah ! Ah !

Sur ces mots, plusieurs vortex noirs ou portails apparurent aléatoirement dans l’enceinte de la pièce. Ils devaient y en avoir une bonne vingtaine. En les voyant Shazen savait très bien avoir à faire à des Oxicultes. Le pire s’annonçait pour la suite des événements. Il était étonné que ses fils aient passé un accord avec eux. Shazen sentait des yeux malveillants l’observer derrière chacun des portails noirs qui s’étaient ouverts. Il chercha à fuir car il n’était pas le seul en danger. Il devait penser à la survie de son dernier-né qu’il tenait fermement dans ses bras. Et de ces portails sortirent plusieurs individus, la tête recouverte de capuches noires qui cachaient partiellement leurs visages. Ils portaient de longs manteaux, noirs eux aussi, qui couvrait le reste de leurs corps. Tous étaient habillé pareils, mis à part leur chef qui portait en plus une longue cape noire. Deux Oxicultes partirent aider Lypso et Staliske à se relever et un autre se rendit près de Coronéze pour lui porter assistance au cas ou. Quant à la majorité des Oxicultes, ils se mirent tous en position derrière leur seul est unique maître : Adar. Le frère aîné de Shazen. Adar était né prés de deux mille ans avant Shazen, il était aussi grand de taille que son frère et avait un teint assez pâle aux traits mauvais. Son visage était surplombé de cheveux grisonnant, bien qu´il paraissait n’avoir qu’une cinquantaine d’année. Ce qui n’était pas mal pour quelqu’un âgé de plus de trois mille ans. Ce maudit personnage inspirait la peur à tout le royaume.

Normalement c’était lui qui devait être le Seigneur des Andicrafts mais son père en décida autrement en mettant Shazen sur le trône. De toutes manières celui-ci se fichait royalement de sa propre race. Et il ne faisait jamais rien sans en tirer des avantages. Même si ces avantages devaient surgir des années plus tard. Personne, même pas sa propre famille, n’avait confiance en lui, ce qui n’était pas plus mal vu qu’il se moquait éperdument des autres et qu’à part lui personne ne l’intéressait. Si ce personnage parlait ou côtoyait du monde ce n’était pas sans intérêts, c'était pour les utiliser. Adar n’avait qu’un seul but, créer son utopie. Et il attendait le moment ou il pourrait réaliser son rêve. La vie des autres lui importait peu, seule la sienne comptait. On disait qu’il avait créé la secte des Oxicultes, devenue plus tard l'organisation espionnant pour seigneur, à la suite d’une rencontre avec le chaos. C’est pourquoi les Oxicultes avaient des dons qui différaient des autres Andicrafts. Car ils n’utilisaient pas seulement leurs énergies mais aussi celle qu’ils tiraient du chaos. Même s'ils ne pouvaient pas l’utiliser entièrement, au moins cette énergie était issue d'une source inépuisable. Mais personne ne su comment Adar avait appris à utiliser cette puissance, mis à part les membres de sa secte auquel il en apprit quelques techniques. Non pas par gentillesse, mais juste parce qu’il aurait besoin d’eux un jour. Soyons clair, Adar n’aimait personne à part le pouvoir et lui-même. Shazen avait accepté ses services parce qu’il avait besoin de garder un œil sur lui et aussi parce que des rumeurs couraient sur un projet secret qu’il tentait de réaliser. Le plus marrant dans cette histoire, c’est qu’Adar savait très bien que beaucoup de monde ait des doutes sur lui et savait pertinemment que l’un de ses sujets était en fait un espion de Coronéze. Mais s'il ne dit rien c’est qu’il tirait des avantages de cette situation. Mais lesquels ? Ça, personne ne le savait et ne le saura avant une quinzaine d'années.

« Shazen » (Criant à Coronéze.) - Mais tu es fou !! !!
Qu’est ce qui t’a pris de t’unir avec Adar contre moi !! !
Tu sais très bien qu’il ne fait jamais rien pour rien !! !
« Coronéze » - Pour être sûr d’avoir le trône j’avais besoin de l’aide d’un homme très puissant.
Et j’ai trouvé cette aide en mon oncle.
« Shazen » (En colère.) - Pauvre fou !

Adar fit signe aux membres de sa congrégation de reculer en arrière. Ensuite il s’avança d’un pas menaçant et insouciant, tout en ayant un sourire mauvais sur les lèvres. Le regard rivé vers les hauteurs où se trouvait Shazen. Il dit à ce dernier :

« Adar » (Souriant d'une manière macabre.)
- Félicitation pour la naissance de ton dernier fils et mes condoléances
pour ton animal de compagnie. Heu...... excuse-moi ! Je veux dire pour ta compagne.
Ma langue a fourché petit frère,
ne m’en veut pas trop de me moquer malgré moi de ta bête de foire.
« Shazen » (Enervé.) - Que comptes-tu faire à présent Adar ??
Si tu t’es allié à mes enfants c’est pour une bonne raison ? ! !!
« Adar » (Souriant.) - Pas forcément.
Je les aide tout simplement parce que ce sont mes neveux.
Et parce que notre cité risque de tomber par ta faute.
Il faut un homme puissant pour gouverner et toi tu ne l’es plus.
« Shazen » - Je te connais bien, tu ne fais jamais rien par gentillesse.
Et surtout ne me laisse pas croire que c’est un geste gratuit de ta part.
Tu te contre fiche de ce royaume et tu le sais !! !!

« Adar » - Ne t’énerve pas Shazen. Tu sais très bien que je déteste entendre crier.
À part quand c’est moi qui crie.
Mes neveux ont besoin de moi pour te subtiliser la place de Seigneur ou,
si tu préfères, de maître. Et comme tu as dû le remarquer,
ils ne sont pas encore de taille à te vaincre. Mais ça viendra peut être un jour.
Quoiqu’il en soit, je me dois de te mettre hors d’état de nuire.
Et ceci pour la pérennité du royaume. Même si je me fou du royaume en question.
Ah ! Ça ouais ! J’en ai totalement rien à cirer de ce royaume de merdeux.
Enfin pas complètement.
« Shazen » - Tu as beau être puissant, tu ne me battras pas plus facilement !! !
« Adar » - Désolé, mais............ je vais te battre facilement.
En tout cas, Coronéze et toi auriez pu devenir de puissant Oxicultes.
Rares sont les non-Oxicultes pouvant faire la cérémonie de l’Amzot.
En ayant mes connaissances occultes,
tu pourrais augmenter ta puissance ou plutôt ton savoir.
« Shazen » (Très énervé.) - Si c’était le cas,
nous aurions été des pantins à ton service.
Je ne sais pas ce que tu mijotes, mais si je meurs aujourd’hui,
j’espère que mes fils, qui m’ont trahi,
ne te laisseront pas le temps de réaliser tes plans machiavéliques.

Adar ouvrit la bouche, laissant filer un long rire guttural. Pour lui, ces dernières paroles n’étaient qu’une farce. Alors Shazen sentit comme une chaleur brûlante lui monter des pieds à la tête. Il avait en horreur cette petite lueur moqueuse qu’avait son frère. Le temps des bavardages était fini faisant place à l’action. Adar tendit la main, paume ouverte devant lui, en direction de Shazen. Et un drôle de cercle apparut dans sa main. Ce cercle était rouge et semblait être un vortex miniature. Shazen n’avait jamais vu une chose pareille, mais il savait très bien que son frère avait le pouvoir de sortir n’importe qu’elle chose ou créature de cet endroit. Il avait encore en mémoire un souvenir qu’il tentait toujours d’oublier. Ce jour là il comprit le véritable sens du mot carnage. Son frère était bien plus malin et puissant que lui. S'il voulait le battre, il devrait probablement tenter de repousser ses attaques vers son propre créateur. Shazen hésita un instant avant d’attaquer. Il se demandait si la meilleure tactique ne consistait pas à fuir. Mais ce n’était pas son genre. De toute manière, il n’eut pas le temps. Un nombre de faisceau énergétique toujours en augmentation sortit de ce vortex rouge. Ils partirent, comme des millions d’étoiles filantes, en direction de Shazen. Celui-ci en esquiva pas mal, mais toutes les éviter était complètement impossible. Les faisceaux d’énergies traversèrent l’obscurité de l’immense salle, pour désintégrer simultanément toute la pièce. Dorénavant, le dernier étage de l’Argaranium n’existait plus. Il s'était volatilisé. Adar avait bien fait attention de ne blesser personne. Au loin les Andicrafts qui voyaient cette scène n’en croyaient pas leurs yeux. Rare étaient les batailles de ce genre au sein du royaume. D’ailleurs se battre ainsi publiquement était interdit. Personne n’avait le droit de détruire des monuments et encore moins des palais. La fumée et les cendres se dissipaient lentement mais inéluctablement grâce à la venue d'un souffle de vent. Ce qui était très rare su cette planète depuis quelques décennies. Tout le monde avait été bouleversé par cette attaque. Ils se retrouvaient tous à l’air libre, vu que le toit et même toute la pièce avaient été détruits. Les fils de Shazen étaient tristes, car leur père avait dû périr. Mais ils se sentaient soulagés du fardeau qu’il représentait. Quant à Adar, il souriait tristement car il pensait que son frère avait été un piètre combattant. À part ça, il s’en fichait. Quand soudain ils virent un brillantisisme champ de force entourer Shazen. Celui-ci ne pouvant pas toutes les esquiver ou les arrêter, avait préféré faire face en créant un champ de force autour de lui. D’ailleurs cela avait été tout juste : Le bouclier qui le protégeait se craquelait de toute part. Si Adar avait continué l’attaque, il aurait était tué sur le coup. Shazen saignait abondamment du bras gauche, dont la main avait été transpercée en tentant de protéger Rodring.


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Xan
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MessageSujet: Re: Meilleure histoire   Meilleure histoire - Page 2 Icon_minitimeLun 27 Nov - 19:43

En le voyant, le visage d’Adar changea instantanément d’expression, il paraissait être encore plus sadique. On sentait qu’il voulait s’amuser encore un peu. Adar, qui avait levé les yeux vers le ciel, voyait que Shazen campait au-dessus de lui. Il avait l’air fatigué, c’était le bon moment pour attaquer. Sans attendre d’avantage, Adar s’élança comme une balle perdue dans les airs. Il était allé si vite que Shazen en fût surpris. Rapidement, Adar s’empressa de pulvériser de son poing, ce qui restait du champ de force. La seule défense de Shazen vola alors en éclat. De son poing gauche, Adar frappa l’épaule droite de son adversaire. Lui déboîtant facilement l’articulation. La douleur s’empara de Shazen, mais il ne devait pas abandonner. Vu que son épaule était déboîté et qu’il portait de l’autre bras Rodring, il ne pouvait plus que contrer et riposter à l'aide de ses pieds. Adar frappa violemment sa figure : le nez de Shazen ne résista pas et du sang se mit à couler. Il en profita pour balancer un second coup qui ne l’atteignit pas. Shazen su esquiver cette attaque avec un déplacement hors normes dont seul lui avait le secret. Dans la même seconde, à peine entamée, Shazen effectua un superbe coup de pied retourné qu’Adar voulu bloquer. Mais le seigneur des Andicrafts se battant pour sa survie avait été bien plus rapide qu’il ne l’avait jamais été auparavant. Il était peut être blessé, mais il n’en était pas moins redoutable qu’avant. C’était le maître des Andicrafts et il tenait à le démontrer, effectuant des combinaisons jusqu’alors inconnues. Son jeu de jambes était quasi parfait. Shazen protégeait ses flancs et n'attaquait qu’à l’aide de ses jambes. Les deux frères étaient vraiment les êtres les plus puissants du royaume. Adar prenait du plaisir à le combattre. Les voyant se battre Coronéze savait qu’il ne faisait pas partie de cette catégorie de combattant. Néanmoins il avait déjà vu plus puissant qu’eux pendant la guerre contre les Oliphazes. Même s'il était vrai qu’aucun des deux combattants ici présent ne se donnaient au maximum. Dans toute cette mégalopole, on ne percevait qu’une seule chose : C’était les énormes ondes de choc dont les effets illuminaient le ciel et dont le bruit produisait un boucan d'enfer. Au bout d’un moment de ce combat grandiose, Adar disparu brusquement. Shazen regarda brièvement autour de lui, mais ne le vit pas. À l’étonnement général, celui-ci ferma les yeux et resta immobile. Comme s'il se concentrait en se focalisant sur les vibrations de l’air. Quand il sentit une vive agression venir par l’arrière, Shazen se retourna avec vivacité étonnante et donna, tout comme son frère, un coup de pied. Lorsque les deux tibias s’entrechoquèrent, le souffle de l’onde fracassa et pulvérisa une partie d’Exziliene. L’onde de choc submergea tout l’Est de la ville comme une énorme masse d’énergie. Elle désintégra tout sur son passage. Bâtiment comme être vivant. Seul le palais qui était très fortifié resta debout, mais sous forme squelettique.

Coronéze, Lypso, Staliske et les Oxicultes accompagnant Adar avaient survécu à ce cataclysme. Grâce à un énorme bouclier que tous créèrent ensemble pour se protéger. Tout ce petit monde était médusé par le combat qui s’intensifiait. Adar regarda son frère dans les yeux, avec un léger sourire. Il était très impressionné par ce qu’il venait de faire.

« Adar » (Ricanant) - Hi ! Hi ! Hi ! Tu te débrouilles plutôt bien petit frère.
Surtout en combattant tout en tenant mon neveu d’un bras.
En tous cas j’espère que ton épaule ne te fait pas trop souffrir.
« Shazen » (Souriant.) - Non ça ira. Ne te fais pas de soucis pour moi.
Surtout que tu t’en contrefiches.
« Adar » - Ne dit pas ça. Je ne m’en moque pas. Vu que j’adore te voir souffrir.
Bon, je pense que je vais en finir avec toi.
À l’heure qu’il est tous les Andicrafts nous ont remarqués.
Alors je me dois de te battre devant eux.
Et quand ça sera fini, Coronéze pourra faire son discours disant que le trône lui appartient.
Normalement, des gens du peuple diront que ce n’est pas lui qui t’a vaincu,
mais il saura les faire taire.
Je ne pense pas qu’il soit gêné de devoir exterminer une partie de la population.
De toute manière je contribuerais à sa réussite. En plus tuer, j’adore...

« Shazen » (Serrant les dents) - Je n’arrive pas à croire
qu'il m’a fallut tout ce temps pour réaliser que nous étions une race ignoble.
« Adar » (Secouant sa tête de gauche à droite.) - Quelle naïveté, même moi je le savais.
Bon, ce n’est pas tout, mais je dois en finir.
J’ai une idée de la façon dont je vais procéder petit frère.
Tu salueras notre père quand tu le verras dans l’autre monde.
Dis-lui que je regrette de l’avoir tué pendant son sommeil
mais c’était drôlement plus facile comme ça.
« Shazen » (Enervé.) - J’en étais sûr !! !! Salle monstre.
Et dire qu’aujourd’hui mes fils me font le même coup.
« Adar » (Souriant.) - Oui c’est vrai,
c’est pour ça que je n’ai pas voulu avoir d’enfant.
Je n’aime pas être trahi, en plus je parie que je les aurais tués auparavant.
Alors pourquoi m’encombrer de tels tarés ?

Tout de suite après, les yeux tournés vers le ciel, Adar tendit ses bras vers son frère qui flottait lui aussi dans le ciel, avec les paumes de la main ouverte. Soudain, sept spectres noirs, sortant de nulle part, apparurent brusquement venant l’entourer en tourbillonnants autour de lui. Tout à coup, il y eut un flash lumineux blanc. Cette luminosité engloba tout ce qui était à proximité du palais, aveuglant alors tout le monde. Quand la lumière blanche disparut, on vit le corps d’Adar se mettre à luire de toutes les couleurs. Celui-ci ayant les yeux grands ouverts se mit à virevolter sur lui-même. De plus en plus rapidement, tandis qu’il leva de nouveau les bras au ciel. Puis il s´arrêta. Ses yeux à présent fermés, les bras dorénavant baissés, tandis que son corps ne cessait de luire et qu’une fine brise faisait bouger ses cheveux. Puis tout son être s’illumina d’un seul coup pour prendre, la seconde suivante, une couleur noire. Comme s'il n’était qu’une ombre. Puis, cette ombre qu’il était devenu se mit à rétrécir pour devenir sphérique et aussi petite qu’une bille. Shazen était très troublé, il n’avait jamais vu une telle technique. Quand soudain, cette sphère noire multiplia son poids et sa taille à une vitesse prodigieuse. Son volume prit une dimension étonnante et augmentait à ne plus savoir quand il s’arrêterait. Cette masse noire, qui dégageait une chaleur bouillonnante, noya tout le quartier Est sous son volume. Coronéze et ses frères n’avaient pas de soucis à se faire, car les serviteurs d’Adar les protégeaient. Comme ils étaient eux aussi des Oxicultes, ils savaient comment survivre à cette attaque. Quant à Shazen, il essaya de lancer tant bien que mal des boules d’énergie de son bras endommagé. Mais la masse absorba ses attaques. Cette chose avait un diamètre étonnant, elle semblait dépasser les cieux de par son sommet. Ne pouvant plus l’arrêter, Shazen se mit à fuir. Mais des mains démesurées, de même composition, sortirent de cette ombre et se mirent à sa poursuite. Adar n’avait pas l’intention de le laisser s’échapper si facilement. Ces drôles de membres étaient au nombre d’une trentaine et étaient reliés à la sphère. Ces bras gigantesques constitués d’ombres ne lâchaient pas d’une semelle Shazen qui volait à toute allure en tenant bien fermement Rodring. On aurait dit une mouche pourchassée par plusieurs mains d’humains. Mais celui-ci les évita toutes, jusqu´à ne plus être dans leurs champs de vision ou plutôt, d’extension. Les mains ne pouvaient pas avancer plus loin. Shazen avait réussit l’exploit de s’échapper.

Quelques instants plus tard la sphère avait disparu et la mission d’Adar prit fin. Même s'il n’avait pas vaincu son adversaire. À la place du secteur Est, il y avait dorénavant un trou béant. Toutes choses avaient été englouties par cette attaque. Adar, pas réellement déçu de la fuite de son frère, flottait dans le ciel avec une impression assez satisfaisante de son travail. Puis il rallia ses troupes vu qu’il n’avait plus rien à faire ici. Et au moment de partir, Coronéze suivi de ses frères l’arrêta.

« Coronéze » (En colère.) - Tu l’as laissé s’échapper !
« Adar » (Souriant.) - Ce n’est pas de ma faute s'il s’est enfui.
« Coronéze » - J’ai bien compris que tu n’avais pas l’intention de te débarrasser de lui.
Pourquoi ?!
« Adar » (Souriant toujours.) - Ça ne te regarde pas.
De toutes façons tu voulais sa place et tu l’as.
Je ne pense pas qu’il osera se montrer de si tôt.
Alors profite de tes nouvelles obligations.
Le maître des Andicrafts c’est toi maintenant.
« Coronéze » (Souriant à son tour.) - Oncle Adar,
saches que je n’ai pas confiance en toi.
Et si tu essayes de me manipuler, je serais dans l’obligation de te tuer.
« Adar » (Avec un sourire moqueur.) - Je n’en doute pas.
Et de toutes manières tu avais déjà prévu de me tuer un de ces jours.
« Coronéze » - C’est bien possible mon oncle.
Et pour couper court, je te remercie de ton aide.
« Adar » - Ne me remercie pas : Nous somme une famille.
Si tu as besoin de moi pour mater la cour des nobles
ou pour de simples Andicrafts, je serais là.
Et désolé d’avoir détruit le palais et les habitations de la noblesse.
Sur ce, au revoir.

Soudain, Adar et les Oxicultes disparurent instantanément du ciel. Et Coronéze pensa déjà au bonheur de posséder tout le royaume, mais il devait fournir encore beaucoup de travail. Avant de se divertir de part ses nouvelles fonctions.

« Coronéze » (Souriant comme jamais.) - Que mon règne commence !! !

Petit cours d’histoire :

Par la suite, Coronéze s’imposa comme maître absolu et incontesté des Andicrafts. Celui-ci mit à peine trois mois pour rétablir l’ordre en tuant de nombreux opposants. Ses frères et lui devinrent les nobles les plus cruels et les plus sadiques de l’histoire. En moins de cinq années, le jeune Seigneur des Andicrafts inventa un nouveau jeu encore plus sadique que les précédant. Ce jeu consistait à laisser vivre librement des centaines de milliers de Ménoziens. Qui pouvaient alors se multiplier et créer leurs propres cités. Mais avant de les relâcher, Coronéze demanda à Ménoze d'incruster de faux souvenirs à ces Ménoziens créés uniquement pour le jeu. Et ces souvenirs donnaient l’impression aux Ménoziens d’avoir toujours vécu en ces terres. Le peuple Ménozien pensa donc que les Andicrafts étaient des envahisseurs ou des sortes de démons qui les attaquaient. Alors que c’était totalement faux. Et qu’ils participaient malgré eux à un jeu grandeur nature. Un jeu qu’ils ne pourraient jamais gagner vu que cette planète ne leur avait jamais appartenu. Ces pauvres gens se battaient pour une chose qu’ils n’auraient jamais. Comme le disait si bien Coronéze : " La torture est mieux quand elle s’étend dans le temps. Ainsi elle à l’occasion de s’épanouir pleinement. " Coronéze avait trouvé le moyen de faire vivre un véritable enfer aux Ménoziens durant les siècles à venir. Ce pauvre peuple vivait sur des idéaux qui n’étaient en faite qu'une supercherie.

Dix ans plus tard, une nouvelle guerre éclata. Une guerre titanesque et meurtrière contre les Oxicultes qui voulaient créer un nouveau monde en détruisant l’ancien. Ménoziens libres et Andicrafts participèrent à cette bataille. Durant ces années, Rodring qui avait quinze ans et qui était devenu un puissant guerrier notamment grâce à son père, faillit in extremis devenir un Oxiculte. Malgré lui et à cause de sa naïveté, le nouveau monde faillit être créé. Cette bataille qui eu lieu, eut la chance de voir se réunirent toute la famille de Shazen, qui se battait côte à côte. Mis à part Adar qui était leur ennemi commun. Mais tout le monde avait des choses à gagner dans cette bataille. Et les coups bas ne manquèrent pas. À cette époque la planète Ménozize comme l’appelait les Ménoziens, faillit disparaître pour de bon. Et les plans machiavéliques de Adar furent révélés à tous : On put enfin connaître l’étendue de ses pouvoirs. À lui seul, Adar était semblable à une nouvelle évolution de l’espèce des Andicrafts. Celui-ci avait des techniques de combat qui différaient de son peuple. Mais une chose bien plus cruelle et dévastatrice se cachait derrière le pouvoir qu’il utilisait et invoquait. Une chose qui enfin de compte réussirait seulement à se libérer dans des milliers d’années. Mais une nouvelle génération de guerriers venant d’un autre monde serait là pour la contrer. Peut être que cette chose était le mal dont le Dietermotzi nous avait fait part.

Durant les siècles à venir, il y eut énormément de guerres et de petites batailles. Beaucoup de puissants guerriers moururent et beaucoup de nouveaux ennemis apparurent. Mais l’une des batailles la plus époustouflante fut " La guerre d’Iliems." En ce temps là, l’un des disciples de Rodring se fit remarquer. C’était le Ménozien le plus puissant de l’histoire jusqu´à l’arrivée d’Hélios le frère de Djinns plusieurs siècles plus tard. Celui-ci était en fait, sans le savoir, l’un des descendants de Rodring.

Dans l’histoire des Andicrafts il y eut beaucoup de retournement de situations. Et surtout beaucoup de sang versé. Mais cette histoire s’arrêtera avec les dernières batailles que Chris, Djinns, Kelan, Rodring, Shazen et tout le peuple Ménoziens vivent à l’instant où je vous parle.

Le futur n’est qu’un brouillon, qu’une esquisse qui peut être modifié. Alors c’est peut être pourquoi je n’arrive pas à oublier cette phrase sortant du passé commun des Andicrafts et des Oliphazes :

" Et c’est pourquoi je meurs aujourd’hui,
pour le plaisir de renaître demain.
En ayant l’espoir que le monde futur changera,
pour être différent de celui d’aujourd’hui. "
Jadey.


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Xan
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MessageSujet: Re: Meilleure histoire   Meilleure histoire - Page 2 Icon_minitimeLun 27 Nov - 19:44

Voila ! geek c'est long en ? Laughing
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Bowen
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MessageSujet: Re: Meilleure histoire   Meilleure histoire - Page 2 Icon_minitimeLun 27 Nov - 21:54

il est un peu long je soupssone la copie d'un livre... du partit tout du moin...
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Xan
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MessageSujet: Re: Meilleure histoire   Meilleure histoire - Page 2 Icon_minitimeLun 27 Nov - 22:42

non. Cela vien d'une fiction d'un ami. Je l'ai aider pour ce chap. Donc il est a nous deux. Je peux te passer le lien si tu veux. Very Happy
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MessageSujet: Re: Meilleure histoire   Meilleure histoire - Page 2 Icon_minitimeMar 28 Nov - 8:29

sa va aller mais il est super long...
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MessageSujet: Re: Meilleure histoire   Meilleure histoire - Page 2 Icon_minitimeMar 28 Nov - 8:30

je dit comme elle.
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MessageSujet: Re: Meilleure histoire   Meilleure histoire - Page 2 Icon_minitimeMar 28 Nov - 9:03

lol! j'avoue que c'est long, et en plus je vous est donne le chap le plus long. Le plus court c'est mon 1, et mon prologue lol!
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MessageSujet: Re: Meilleure histoire   Meilleure histoire - Page 2 Icon_minitimeMar 28 Nov - 13:20

donne les moin long la persque personne vas le lire...
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MessageSujet: Re: Meilleure histoire   Meilleure histoire - Page 2 Icon_minitimeMar 28 Nov - 19:28

ouais je sais. personne ne la lue j'en suis sur ! Cool
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MessageSujet: Re: Meilleure histoire   Meilleure histoire - Page 2 Icon_minitimeMar 28 Nov - 19:30

je veux meme pas essayer...
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Xan
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MessageSujet: Re: Meilleure histoire   Meilleure histoire - Page 2 Icon_minitimeMar 28 Nov - 19:36

bah tu fais bien lol!
Mais si je posterais ma saison 1, tu aimerais vraiment lire celui la j'en suis sur Wink
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peut-etre peut-etre pas... mais si on peut pas lire on peut pas voter.
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Xan
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MessageSujet: Re: Meilleure histoire   Meilleure histoire - Page 2 Icon_minitimeMar 28 Nov - 19:40

ouais. Donc voter pas pour moi. Je veux pas participer. Seulement vous montrer ce que a deux, moi et un ami on peut faire !
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MessageSujet: Re: Meilleure histoire   Meilleure histoire - Page 2 Icon_minitimeMar 28 Nov - 19:54

c'est facile faire sa faut juste avoir un peu d'imagination mais ici c'est un concour.
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Zoria
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MessageSujet: Re: Meilleure histoire   Meilleure histoire - Page 2 Icon_minitimeMar 28 Nov - 20:54

moi je vais le lire Very Happy Twisted Evil
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MessageSujet: Re: Meilleure histoire   Meilleure histoire - Page 2 Icon_minitimeMar 28 Nov - 20:59

a pis laisse donc faire... bounce j'ai pas le courage de tout lire.... Razz
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Bowen
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MessageSujet: Re: Meilleure histoire   Meilleure histoire - Page 2 Icon_minitimeMar 28 Nov - 21:58

un autre lol...
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Xan
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MessageSujet: Re: Meilleure histoire   Meilleure histoire - Page 2 Icon_minitimeMer 29 Nov - 20:20

lol! j'avoue qu'on a abuser la dessus !
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MessageSujet: Re: Meilleure histoire   Meilleure histoire - Page 2 Icon_minitimeMer 29 Nov - 20:27

ouaip peut-être un peut Razz
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MessageSujet: Re: Meilleure histoire   Meilleure histoire - Page 2 Icon_minitime

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