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| Harmonie ~Pas fini encore~ | |
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Harmonie Sorcier
Nombre de messages : 54 Age : 34 age : Seize ans amours/enfants : Adêoa camps : Sorcier Date d'inscription : 15/11/2006
| Sujet: Harmonie ~Pas fini encore~ Mer 15 Nov - 18:34 | |
| Nom .:. Van RosaPrénom .:. HarmonieMétierclasse .:. Herboriste druide. Âge .:. Seize ans Race .:. SorcièreQualités .:. Patiente, calme, aimante et généreuse. Défauts .:. Mystérieuse, têtue et perfectionniste. Pouvoirs .:. Guérison et lecture des pensées. Sinon, elle se fit à son talent en potion.Apparence physique .:. Harmonie est d'une beauté indéniable. Ses longs cheveux d'ange dorés rehausse son teint de pêche velouté. Ses yeux sont d'une couleur céladon incomparable. Son regard capture le coeur des hommes. Sa grâce féline et sa sensualité retenue ont tendance à avoir raison des hommes même les plus réticent. Il est impossible de lui résister. Si elle demande, elle a. Petite et menue, il est fatale de ce fier à son apparence car elle est rapide comme l'éclair et forte comme un homme. Elle est agile et flexible. C'est un moine confirmé, prenez donc garde. Son beau visage ovale a quelque chose de mélancolique qui donne envie de lui faire confiance, de l'aider. Ses lèvres d'un rose virginal ne semble ne jamais avoir goûté un baiser, et ce n'est pas le cas. Son petit nez légèrement retroussé lui donne un air malicieux et angélique enfantin. Toute cette beauté faite de perfection et de sensualité envoûte à sa seule présence. Son pas léger et silencieux pourrait promettre bien des surprises. Sachez cependant que la pucelle ne se laissera pas toucher par qui le veut. Elle a même tendance à fuir comme la peste les contacts physiques. Pourquoi? Sa peau est froide comme la mort et douce à un point tel que cela en est émouvant. Techniquement, Harmonie est morte. La touchée donne une sensation étrange, comme si l'on caressait une brise de printemps. De plus, ce contact peut même aguicher, exiter la personne qui l'établie puisqu'elle a un charisme surpuissant. Vêtements .:. Harmonie porte des vêtements riches et nobles, mais elle peut parfois se déguiser afin de mieux duper sa victime. Elle porte des couleurs sombres, préférablement du noir. Ses vêtements sont toujours très suggetifs et aguichant. Mêlée à la pâleur de ses cheveux et l'extraordinaire couleur de ses yeux, l'impact est infaillible.Histoire .:. Partie 1 Mes parents étaient des elfes gris du nord. J'ai grandis dans l'égocentrisme, la luxure et la vanité. Je ne peux prétendre ne pas avoir été ainsi, mais quand, par une douce matinée de printemps, je la vis, elle, si belle, je ne pu me résoudre à faire autrement que l'aimer. Sur mon cheval gris, dans les bois, je m'étais cru plein de magnificience, immanquable par ma beauté. J'y ai cru, mais le fait qu'elle ne lève même pas les yeux pour me regarder me fit sentir démuni, petit, nu et laid. Cette enfant de la nature, je voulais croire qu'elle était un ange, au moins une elfe par sa grande splendeur, mais je crois qu'au fond de moi, je savais qu'elle était humaine. Pourquoi fallait-il que mon coeur s'emballe pour une représentante de la basse race? J'ai approché mon étalon jusqu'à ce que ses sabots pataugent dans le ruisseau où elle s'adonnait à une cueillette quelconque. C'est à ce moment là qu'elle arrêta ses gestes habiles, des algues couvrant ses doigts délicats. Ses mains immobiles seulement m'indiquaient qu'elle savait ma présence. J'ai cru, un instant, qu'elle scrutait mon reflet dans l'eau qui se calmait peu à peu. Ses gestes reprirent sans que je puisse goûter aux merveilles de ses yeux. Défait, brisé, desespéré, j'ai mis pied à terre. Ma cape de velours trempait généreusement dans l'eau sale et mes bottes de cuir se salissaient, mais qu'en avais-je à faire alors que je savais que j'avais la femme de ma vie sous les yeux? Je me suis agenouillé devant elle et j'ai pris ses mains froides. Elle s'est levée et à marcher dans la forêt, laissant son panier d'algues près de l'eau. Je l'ai suivi sans me poser de question. Son silence n'imposant pas de refus et moi étant un seigneur de cette forêt, je ne voyais pas de mal à la suivre. Elle nous guida vers une petite chaumière. Elle y entra et laissa la porte ouverte derrière elle. Je ne m'étais pas trompé. J'avais devant mes yeux une invitation explicite à me joindre à elle. Je suis entré et je l'ai vu, debout devant l'escalier. Je me suis approché, près de la toucher, elle m'échappa en montant les marches. Curieux, je la suivis lentement. Sur le palier, elle s'arrêta et se tourna vers moi brusquement. Ses beaux yeux dans les miens, elle m'ouvrit les bras. Je m'y suis glissé avec un bonheur mal dissimulé. Ses mains habiles me procuraient mille frissons. Elle m'entraîna vers une pièce : Sa chambre. Nous sommes tombés sur le lit. Ses lèvres s'emparèrent des miennes. Le goût salé de sa bouche me fit frémir. Je la désirais. Ses doigts me départissaient de mes vêtements. Elle savait que je la voulais plus que tout au monde. Ma peau se retrouva sur la sienne, si chaude. Elle allait se déshonorer de mon corps lorsque je la fis basculer pour être sur elle. Cette somptueuse créature m'offrit un timide sourire. Je lui ai demandé, à ce moment, son prénom. Elle souffla du cristal de sa voix : "Vanya". Son nom sonne comme la plus belle mélodie à mes oreilles qu'elle caressait d'ailleurs. Elle ne voulait pas savoir le mien. Que je lui dise était inutile. Elle le connaissait, j'en étais sûr. L'amour fut dit par nos yeux et par nos corps fébriles, tremblant d'un plaisir gémit, murmuré, qui caressa nos âmes dans des âpres voluptueuses jusqu'à l'apogée de la lune. Nos peaux l'une contre l'autre, vaincus par la mort qui nous avait projeté dans les affres du dernier paradis, mon front sur le sien, nous avons éclatés de rire. Nous étions fous. Au matin, je suis reparti en silence, la mine basse en me promettant de revenir. Ce que je fis durant quelques mois. Nos rencontres ne manquaient jamais d'épices et de miel malgré leurs exentricités. Je retournai sans cesse vers elle jusqu'à ce qu'un jour, des soldats m'arrêtent. En unissant mon sang, mon corps au sien, j'avais déshonoré les miens. C'est une erreur que l'on ne pardonne pas dans mon peuple. Étaient-ils donc si peu sensible à l'amour qui nous unissait, ma Vanya et moi? Pour avoir aimer, je fus condamné à mort. C'est dans ma cellule que j'écris les seuls moments de ma vie qui en ont valu la chandelle. On m'a promis de ne pas faire de mal à ma bien-aimée si elle ne s'approchait pas de notre peuple. J'avais ce pressentiment au creux de moi qu'elle portait un enfant à naître. L'alouette qui me porta un message, le sien, peu avant l'aube, me le confirma. Ma belle Vanya, soit forte de cette vie que j'ai apposé dans ton ventre. Soit toujours aussi belle. Je t'aimerai à jamais.
Sullyvrion Le seigneur Sullyvrion, elfe gris âgé de trois cent ans, fut brûlé vif ce matin-là. Son dernier mot ne fut pas compris par tous, mais la plupart surent que c'était le prénom de celle pour qui il flambait. On raconte que Vanya assista à sa mort, cachée dans les buissons, car, sous peine de torture et de mort, elle ne devait approcher de la citée des elfes gris. Sachant que même avec les meilleurs arguments, elle ne réussirait pas à sauver son amant, elle prit la sage décision d'attendre. Elle recueillit les cendres de Sullyvrion grâce à un sortilège et retourna à sa chaumière.
Je sens dans la tièdeur de mon ventre grandir la promesse d'un vie. Bien emmitouflé dans mes entrailles, je sens le fruit de notre amour interdit prendre forme. Sullyvrion, tu savais que nos sentiments seraient condamnés. Tu savais que tui mourrais pour l'amour que nous partagions. Tu as semé la vie en moi, mais pour cela, il t'a fallu mourir. J'ai vu ton corps s'embraser. Je l'ai vu redevenir poussière. Tu as hurlé mon nom d'une manière si effroyable que ton cri hante mes nuits. Je m'accroche de toutes mes forces à nous qui devient tangible dans mon ventre. Mon beau Sullyvrion, tu as donné ta vie pour nous deux. Plus jamais tes lèvres ne caresseront ma peau, plus jamais tu ne souriras en me rejoingnant au ruisseau, plus jamais tes yeux ne brilleront de plaisir, et surtout, jamais tu ne pourras tenir notre enfant dans tes bras. Et que dirai-je à notre enfant quand il demandera qui était son père et pourquoi il n'est plus là? Sullyvrion, c'est si difficile de vivre dans l'appréhension sans tes douces caresses pour me réconforter! Je meurs lentement, je me languis. J'espère la nuit que tu viennes me rejoindre dans mon lit pour une toute dernière étreinte. J'aimerais tant te rejoindre dans l'au-delà... mais la vie dans mon ventre à aussi le droit à une chance. Qui sait? Peut-être ce bout de toi, de nous, me rassérénera. Maintenant, il me faut purger cette peine de neuf mois avant de voir éclore mon unique espoir. Le printemps viendra avec un nouveau-né pour moi. Pour ta mémoire. Je te promets, mon vaillant Sullyvrion, de lui donner un beau prénom. Mon frère viendra passé l'hiver avec moi. Il veillera sur ce que tu as laissé derrière toi... Je t'aimerai à jamais.
Vanya Mainfleurie
Dernière édition par le Mer 15 Nov - 21:32, édité 1 fois | |
| | | Mystick Admin
Nombre de messages : 467 age : 19 amours/enfants : 2 enfants camps : Démon Date d'inscription : 30/08/2006
| Sujet: Re: Harmonie ~Pas fini encore~ Mer 15 Nov - 18:45 | |
| Je t'accepte sens ésiter si tu te met une histoire:lol: | |
| | | Harmonie Sorcier
Nombre de messages : 54 Age : 34 age : Seize ans amours/enfants : Adêoa camps : Sorcier Date d'inscription : 15/11/2006
| Sujet: Re: Harmonie ~Pas fini encore~ Mer 15 Nov - 20:07 | |
| My gosh! Je suis acceptée juste avec mon physique! Lol! | |
| | | Adêoa Invité
| Sujet: Re: Harmonie ~Pas fini encore~ Mer 15 Nov - 20:08 | |
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| | | Bowen Mi-sorcier mi-demon
Nombre de messages : 929 age : 23 amours/enfants : Comme il est écrit dans le livre du temps j'aimerais Gaelle. camps : *sorcier* Date d'inscription : 31/08/2006
| Sujet: Re: Harmonie ~Pas fini encore~ Mer 15 Nov - 20:43 | |
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| | | Harmonie Sorcier
Nombre de messages : 54 Age : 34 age : Seize ans amours/enfants : Adêoa camps : Sorcier Date d'inscription : 15/11/2006
| Sujet: Re: Harmonie ~Pas fini encore~ Mer 15 Nov - 21:36 | |
| Un automne pluvieux accueillit Jorom, frère de Vanya. Il avait six ans de moins qu'elle, mais ses quatorze ans de vie lui en avaient fait voir de toutes les couleurs. Alors que les deux orphelins se séparaient, il décida de se faire maître artisan et moine. Sa soeur était restée dans les bois, dans la maison de leur mère. Elle serait druide et barde à ses heures. Ils s'étaient promis de se retrouver un jour. Ils avaient cru se retrouver bienavant les huit ans qui s'étaient écoulés. Il avait fallu que Jorom négocie son départ avec les maîtres du monastère. Ils avaient décidé qu'il pouvait rester là pour un maximum de quatre ans en recevant l'enseignement de son maître cinq mois chaque an. L'hiver fut rude. Il dut veiller sur Vanya qui était trop téméraire. Il lui fallu tout pour la garder bien au chaud. Jorom écrivit souvent à son mentor pour lui parler de sa soeur. Au fil des ans, apprenti et maître étaient devenus comme fils et père. Et l'hiver passait... Cher maître Darminien, ici l'hiver est plus rude qu'au monastère. J'avais oublié combien il fait froid. Vanya a maintenant un ventre bien rond. Cela fait plaisir de la voir ainsi. Elle m'écoute enfin et reste à l'intérieur au coin du feu à préparer des vêtements pour le bébé. Elle est belle. Il me tarde de voir cet enfant. Il est prévu pour la fin du printemps et cela me semble une éterniter. Je suis presque certain que c'est un garçon, mais ma soeur est convaincue du contraire. Ce qu'elle peu avoir une tête de mule! Passons outre, j'ai quelques inquiétudes. Je la vois souvent observer par la fenêtre, toujours la même, dans la même direction. La nuit, elle passe plusieurs heures à écrire et à pleurer. Elle semble toujours pensive et distante, comme si elle n'était plus connectée à ce monde qui est le notre. Je la surprends, pleurant toute seule en s'accrochant à son ventre comme si c'était la seule ancre qui la retienne ici bas. Elle devait très certainement adorer le père de son bébé... j'ai peur qu'elle ne commette une bêtise. J'ai hâte de vous voir ici. Cela me rassura sur notre protection et vous pourrez connaître mon neveu ou ma nièce.
P.S Ma soeur vous offre le sachet de protection ci-joint en guise de remerciement.
Jorom Piedacier Le printemps vint avec la fonte des neiges. Vanya se promenait souvent autour de la maison comme c'était le cas ce jour-là pour vérifier les perce-neiges. Elle caressait machinalement son ventre de sept mois et deux semaines. Jorom la guettait par une fenêtre. Sa soeur avait besoin d'un peu d'air frais après avoir passé l'hiver enfermée. Cependant, en se penchant, elle sentie une douleur surprenante. Suspendant son geste, le souffle coupé, elle attendit que cela passe avant de faire volteface vers la maison. Son visage rempli d'inquiétude, elle appela son frère qui quitta immédiatement son poste pour la rejoindre. Elle s'accrocha à son bras alors que la douleur revenait à la charge. Un grondement sourd jaillit de sa gorge. Par un heureux hasard, des bruits de sabot se firent entendre. Un homme en aube beige-brun arriva en vue de la chaumière. Il mit pied à terre et accourut. En retirant son capuchon, il se pencha sur la mère. Il la prit dans ses bras et l'emmena dans la maisonnette. Jorom lui indiqua l'emplacement de la chambre à l'étage. Vanya regarda le visage de cet homme à la vigueur remarquable. Ne le reconnaissant pas, elle se mit à paniquer. Elle appela son frère en s'agitant dans tous les sens. Le jeune garçon vint pour la rassurer. La douleur déchira les entrailles de la jeune femme qui échappa un cri de douleur. - C'est mon maître, Vany. Du calme... je crois que le bébé veut venir au monde. - Par le ciel.. non... pas maintenant. - Je crains fort que cette décision ne soit pas de votre ressort, gente demoiselle. Les heures passaient, les douleurs devenaient plus vive. Ses entrailles exacerbées par les souffrances emplifiaient les sensations douloureuses à chaque contraction. Le maître et l'apprenti tentaient tant bien que mal d'extraire le précieux contenu de sa matrice. Plus le temps passait, plus Vanya s'épuisait. Ils en vinrent à craindre qu'elle n'y survive pas. Au matin suivant, le bébé jaillit enfin entre ses cuisses, bleu. La jeune mère poussa un cri terrifiée. Le moine prit rapidement le contrôle de la situation. Il déroula le cordon ombilical qui c'était enroulé autour du petit cou. Il libéra les voies respiratoires et administra une bonne tape sur les fesses du nouveau-né. Celui-ci ouvrit les yeux avec un air outré. Il put lire au fond de ses prunelles que la petite chose n'en était pas à sa première incarnation. Puis poussé par l'instinct des bébés, l'enfant se mit enfin à pleurer. Jorom prit le nouveau-né dans ses bras et l'observa. Si minuscule... sa peau était presque translucide. Vanya tendit les bras, réclamant le fruit de ses efforts avec un sourire. - Donne-moi ma fille, petit frère. Ce dernier fit une moue. Comment avait-elle fait pour deviner? Le nourrisson cherchait avidement le sein de sa mère. Elle se calma aussitôt que le lait chaud coula dans sa gorge. De temps à autres, elle émettait une exclamation ravie. Darminien s'assit près de la nouvelle mère. Jorom prit une place de l'autre côté. Vanya garda jalousement sa fille contre elle jusqu'à ce que cette dernière ne sombre dans le monde des songes. - Merci pour tout, murmura la jeune femme à l'adresse du moine. - C'était tout naturel. Et puis le résultat est merveilleux. Venir aux secours des demoiselles en détresse fait parti de mon rôle. Jorom soupira intérieurement. Si son maître se mettait à courtiser sa soeur, leur relation changerait à coup sûr. Darminien et son apprenti commencèrent l'entraînement le lendemain. Jusqu'à ce que la température commence à descendre, il demeura à leurs côtés. Vanya assistait à leur excercice en compagnie de la petite fille nommée Opalie. Et le temps passait trop vite... le moine dut les quitter et l'hiver débuta... | |
| | | Harmonie Sorcier
Nombre de messages : 54 Age : 34 age : Seize ans amours/enfants : Adêoa camps : Sorcier Date d'inscription : 15/11/2006
| Sujet: Re: Harmonie ~Pas fini encore~ Mer 15 Nov - 21:38 | |
| Cher Darminien, Je me languis de votre présence en ma demeure. Trop peu de fois nous avons pu nous retrouver seuls vous et moi. Je suis certaine que nous avons plus en commun qu'il n'y paraît. Vous avez mis ma fille au monde après tout... je regrette sincèrement ce manque de temps et peut-être un peu notre paresse qui nous poussait à dormir au lieu de faire connaissance. Jorom n'a que votre nom à la bouche et je n'entends que des bonnes choses vous concernant. J'espère que le printemps et l'été prochain nous serons davantage favorable. Opalie semble ne pas être une enfant comme les autres. Elle est précoce... très précoce et cela m'effraie un peu. Je crains tant pour elle. Mais je sais, vous me l'avez vous-même assuré, qu'elle n'en est pas à sa première incarnation et que cela se voit de cette manière. Darminien, je ne vous cacherai pas que vous me manquez énormément. En ces temps où il ne me reste que peu de gens, je perds le sens de la vie. Mon bien-aimé Sullyvrion décédé, je ne sais plus que faire pour continuer à marcher. C'est si douloureux de perdre l'amour de sa vie. Heureusement qu'Opalie embellit ma vie. Heureusement qu'elle est là. J'espère recevoir de vos nouvelles très bientôt et que le voyage du retour ne fut pas trop pénible.
Vanya Mainfleurie Ma très chère Vanya, Votre lettre fut comme un baume sur mon coeur. Le fait de savoir que vous avez pensé à moi me fait un bien immense. Je suis d'accord avec vous : Nous n'avons pas fait ample connaissance et c'est bien dommage. Vous savoir si loin est déroutant quand je fus près au point de pouvoir vous touchez en tendant seulement la main. Je perds le sourire et le monde ici ne semble plus aussi important, aussi grand qu'avant notre rencontre. En fait, tout me semble fade lorsque vous ne l'éclairez pas de votre splendide présence. Je me rappelle vos cheveux d'or qui volaient librement au vent. Je me souviens ce sourire que vous aviez lorqu'Opalie faisait quelque chose de charmant. Vous aviez une démarche qui donnait envie de vous suivre au bout du monde. Vanya, je ne puis vous le cacher : Je suis amoureux de vous. Votre image m'obsède nuit et jour. Je me fais une idée de la douceur de vos lèvres, de votre parfum, de la sensation que procure un réveil auprès de vous et le plaisir de partager votre lit pour des nuits de délices. Je regrette de ne pouvoir vous écrire une lettre d'amour plus longue, mais mes devoirs m'appellent... Écrivez-moi vite.
Darminien Suite à cette lettre, Darminien ne reçut aucune réponse. Quand il retourna à la chaumière pour l'entraînement de son apprenti, Vanya était partie avec sa fille. Jorom lui expliqua qu'après sa lettre, la jeune femme avait paniqué et était partie pour une destination inconnue avec Opalie afin d'y passer le temps qu'il serait là. Elles ne reviendraient qu'en hiver. Le moine fut profondément attristé de la nouvelle. Les cinq mois passèrent lentement. Chaque jour, il espérait revoir Vanya et sa fille surgirent d'un détour et cela ne fut pas le cas. Il dut repartir car déjà le frimas menaçait. Lorsque les premiers flocons tombèrent, la druide revint avec son bébé. Elle ne fit pas un pas dans la maison que son frère mécontent se plantait devant elle, la bombardant de question sur le pourquoi elle était partie, pourquoi elle n'avait pas profité de cette occasion de se reconstruire, où elle avait été avec Opalie durant tout ce temps. Comme toute réponse, Vanya lui confia son bébé et sortie de la maison. Elle n'y revint jamais. Jorom vit approché le début du printemps. Il envoya une missive au monastère. Il abandonnait sa formation. Il quitta la chaumière... Tous perdirent sa trace. Il se réfugia dans les montagnes où les nains vivent et Opalie grandit... Jorom lui parlait régulièrement de sa mère et du monastère. Elle était une jeune fille tout à fait adorable, tranquille, moqueuse et malicieuse, mais pas méchante. Juste insouciante. Un beau jour, le parrain emmena sa nièce sur un haut sommet et lui montra le monde qui se déroulait à ses pieds. Il lui indiquait les endroits où étaient les lieux dont il avait parlé. Il y avait le monastère au sud, la forêt natale au sud-est, la citée des elfes gris dans cette même direction. - Tu vois, Opalie, le monde est à tes pieds. Tu n'as qu'à le prendre dans ta main, le cueillir comme une fleur et tu y découvriras les choses les plus merveilleuses qui soient. - Comme l'amour? demanda l'adolescente de treize ans. - Oui, comme l'amour. - Oncle Jorom... est-ce que tu m'aimes? - Plus que je le devrais, je le crains bien. Un jour, un homme t'aimera aussi de cette façon. - Ce n'est pas bien? - Oui, c'est même très bien, mais... Il soupira et se tourna vers elle. La jeune fille lui arrivait au niveau des pectoraux à peine. - Écoute-moi bien, petite fleur, ne laisse jamais un homme te manquer de respect. Ne les laisse pas te toucher. Aimes-les, mais ne les laisse pas te caresser. - Comme tu me caresses, oncle Jorom? - Oui, c'est cela, répondit-il la gorge nouée de remord. Il abusait de cette enfant de la nature si paisible. Elle était si innocente, insouciante. Il n,avait pas pu résister. Il voulait la couvrir de baiser, la voir heureuse du plaisir qui lui procurait. C'était le cas, car elle ne comprenait même pas ce que cela voulait dire. Opalie avait à peine des formes féminines. Elle se tirait à peine de l'enfance, mais sa beauté envoûtante avait eu raison de sa morale. Il se sentait toujours attirer par elle, mais jamais de la vie il n'aurait briser sa virginité. Il avait beau être incestueux, il avait un minimum de classe. Dans les doux yeux d'Opalie, il crut lire un reproche. Jorom était effrayé par la double vie qui animait sa nièce. Parfois, son regard détonnait totalement avec ses paroles. Si jeune... Il tendit une main et caressa sa joue. Il se devait de la tenir loin de lui. Ses pulsions grandissaient au rythme de l'évolution corporelle de la jeune fille. Il se racla la gorge. - Opalie, tu sais le monastère où j'ai étudié le combat? - Oui! Tu m'en as tant parlé! Tu m'as même promis de m'y emmener un jour. - Tu voudrais y aller? - Oh oui! Bien sûr! - Nous partons demain en ce cas. Tous deux retrouvèrent le confort douillet de leur caverne et y passèrent la nuit, Jorom caressant pour la dernière fois le corps de sa jeune nièce. Il se promit qu'après un jour de voyage, il lui donnerait la carte et lui dirait de s'y rendre au plus vite avec une lettre de sa main. Ils firent leur bagage et prirent des provisions. Jorom admira la jeune fille mettre sa tenue de voyage qui moulait son corps juvénile. Ils partirent dans la direction plein sud. Par chance, ils trouvèrent même deux voyageurs qui avaient un cheval de trop. Leur ami les avait abandonné... Jorom et Opalie y montèrent. À la nuit tombée, l'oncle mit pied à terre. - Écoute-moi, petite fleur, tu vas te rendre au monastère toute seule... - Mais pourquoi? - Il le faut Opalie, ne fait pas de caprice! Tu y iras seule et tu y recevras l'enseignement monastique. J'ai ici une lettre que tu devras remettre au maître du monastère. Voici la carte. J'ai tracé le chemin à suivre. Tu y arriveras sans encombe si tu suis ce chemin. J'allais oublié! Tu ne t'appelles plus Opalie Mainfleurie, mais Harmonie Delamontagne. - Pourquoi? - Obéis, c'est tout! Adieu ma belle enfant... Il sentie les larmes menacer et vit celles de sa nièce couler. Il donna un claque sur la croupe du cheval qui partie au galop. | |
| | | Harmonie Sorcier
Nombre de messages : 54 Age : 34 age : Seize ans amours/enfants : Adêoa camps : Sorcier Date d'inscription : 15/11/2006
| Sujet: Re: Harmonie ~Pas fini encore~ Mer 15 Nov - 21:42 | |
| Opalie voyagea durant toute la nuit et tout le jour suivant. Épuisée, elle arriva devant le monastère. Les portes allaient se fermer lorsque l'une des sentinelles avisa l'enfant qui venait de tomber de cheval. Rompue, l'adolescente se releva sur ses genoux et vit venir des sentinelles sur le pied d'alerte.
- Un geste de menace et tu seras morte. Que viens-tu faire ici? - Je dois donné une lettre au maître du monastère de la part de mon parrain. - Compte-toi chanceuse qu'il soit là. Demain, il va rejoindre les troupes pour combattre les flagelleurs mentaux... Viens avec nous.
Les cinq sentinelles l'escortèrent jusqu'à une porte de bois ouvragée. Elles s'ouvrirent d'elle-même d'un seul coup. Opalie sursauta violemment. Les cinq hommes la poussèrent à entrer. Ils allèrent s,incliner devant un homme de belle carrure.
- Maître, nous avons une enfant porteuse d'un message. - C'est Jorom qui t'envoie, n'est-ce pas?
La jeune fille hocha doucement la tête. Elle tendit la lettre vers le maître qui posa la main dessus. Il ferma les yeux un moment puis les rouvrit. Il sourit et caressa les longs cheveux d'or de la petite.
- Bienvenue parmi nous, Harmonie...
La jeune fille sourit et sauta au cou du maître. Les sentinelles esquissèrent des gestes défensifs, mais l'homme les calma. Il serra la petite fille contre lui. Son regard ému et triste en disait long... Les défenseurs sortirent, les laissant seuls.Les années passèrent, quatre pour être précise. Harmonie atteignait sa dix-septième année avec un enthousiasme pétillant. Contrairement à ses comparses masculins, elle était indisciplinée et enjouée en dehors des leçons. Elle glissait même des blagues durant son entraînement avec son maître. Celui-ci, qui avait d'abord désaprouver les bouffonneries de son élève, était maintenant heureux qu'elle égaye un peu le monastère. Le seul inconvénient était que Harmonie se trouvait souvent rejeté par les autres parce qu'elle était différente et semblait beaucoup trop fragile. Une seule autre fille était présente dans l'endroit, mais elle était grande et ses muscles saillaient, contrairement à ceux de la jeune fille qui ne paraissaient pas du tout. Et même si elle n'avait pas la tête de l'emploi, elle se révélait être une des élèves les plus douée et les plus prometteuse. Tant et si bien que son maître, Unki, l'inscrivit au tournoi monastique. C'était une procédure exceptionnelle bien entendu puisqu'elle n'avait pas les dix-huit ans exigés. Le maître substitue du monastère avec accepter afin que les autres élèves cessent de taquiner la pauvre jeune fille. Nerveusement, elle fit son traditionnelle chignon pour ne pas avoir ses longs cheveux dans les yeux. Elle scrutait minutieusement son vêtement elfique moulant son corps aux formes arrondies dans le miroir quand Unki entra. Il tenait un coffret dans ses mains. Curieuse, Harmonie se tourna vers lui en relevant un sourcil.
- Qu'est-ce que c'est? - Un présent pour toi. - Pour moi? Vraiment?! Montrez-moi, montrez-moi!
Elle se mit à sautiller comme une enfant. Il ouvrit le coffret avec un sourire. Les yeux céladons de son élève s'ouvrirent grand autant d'étonnement que de fascination.
- Des griffes de chat! Des vrais! Oh! Dites, je peux?
Il hocha la tête en riant. Cette jeune femme avait le don de le désarmer. Bien malgré lui, il n'aurait jamais pu lui dire non. Elle prit les griffes et les mis à ses mains. La longueur était parfaite.
- Tu pourras les porter pour le tournois. - Il n'y a pas de danger que je blesse quelqu'un? - Oui, mais c'est le risque de participer à ce genre de chose. Tant que tu ne tues personne...
Harmonie se remit à bondir dans tous les coins de la chambre... et pas seulement au sens figuré. Cette journée était sans doute la plus belle de toute sa vie! Son maître posa sur ses épaules une cape. Il rabattit le capuchon.
- Il ne faudrait pas gâcher la surprise à tes camarades tout de même, fit-il avec un clin d'oeil. - Mes camarades, répéta-t-elle morose. Je fais tout pour qu'ils veuillent bien être mes amis, mais jamais en quatre ans ils n'ont voulu admettre que je pouvais être aussi forte qu'eux. - Harmonie... tu sais les garçons... enfin beaucoup parlent de toi. - Oh oui? Et en quoi cela devrait-il me faire quelque chose? - Ils arrivent à un moment de leur vie où les hormones les poussent vers la gente féminine. Et comme tu es la plus belle créature qui nous fut donné de voir...
Harmonie croisa les bras et plongea son regard dans le sien. Un léger sourire moqueur étirait ses lèvres. Le maître rougit jusqu'à la racine des cheveux. Il venait de faire un aveu à son élève. Celle-ci ne paraissait même pas décontenancée! Il se mit à balbutiner pitoyablement ce qui fit éclater de rire la jeune femme. Il se reprit :
- Donc pour continuer, ces jeunes garçons sont attirés par toi... - Autant que vous? - Ça suffit, gémit-il en rougissant de plus belle. Prend seulement garde...
Harmonie acquiesça et quitta la pièce, laissant son maître perplexe. Elle était indépendante. Elle était sauvage et elle était belle comme le jour. Il était trop vieux pour elle... Dix ans les séparaient. Mais quand il repensait au beau visage de son élève, il était parcourut de frisson. Il sortie à son tour de la pièce et alla s'installer dans les estrades, seul. Les élèves se mirent à murmurer. C'était bien étrange que le maître d'Harmonie se présente sans elle. Le tournois débuta alors... | |
| | | Harmonie Sorcier
Nombre de messages : 54 Age : 34 age : Seize ans amours/enfants : Adêoa camps : Sorcier Date d'inscription : 15/11/2006
| Sujet: Re: Harmonie ~Pas fini encore~ Mer 15 Nov - 21:45 | |
| Les combattants s'alignèrent dans l'arène. Un seul portait une cape. L'arbitre les présenta à tour de rôle. Tous retinrent leur souffle en voyant le tour du dernier arriver. En même temps que son nom fut prononcé, Harmonie retira ce vêtement gênant. Les autres élèves combattant reculèrent. L'un d'eux, à la longue chevelure d'ébène la fixa un long moment puis dit : - Je ne puis la combattre. Elle est trop fragile. Celui qui parlait avait vingt ans. Il allait être nommé maître à la fin de l'été. Harmonie fit un sourire désarmant. Elle s'approcha doucement du réticent et se planta devant lui. Elle lui atteignait à peine le menton. - Raison de plus pour voir à quel point je suis fragile. À moins que vous craigniez d'être vaincu... Une acclamation outrée s'éleva de la foule. L'arbitre calma les ardeurs. - Harmonie, Volnir... éloignez-vous. Personne ne renonce. Les premiers combats furent annoncés. Tous avaient hâte de voir la seule fille mordre la poussière. Ils se trompaient. Elle gagne chaque fois... la dernière lutte s'annonça. La lèvre inférieur fendue, Harmonie se retourna pour faire face à son adversaire. Volnir sursauta. Elle? Elle avait réussit à ce rendre jusque là? Il essuya le sang qui coulait de l'égratignure sur sa joue droite d'un geste dédaigneux. Les deux se jauchaient tranquillement. L'arbitre ne donnait toujours pas le signale. L'impatience gagna peu à peu l'assistance et les combattants. D'autres moines entrèrent dans l'arène. Ils revenaient de leur mission qui avait durée cinq longues années. Le maître repéra immédiatement Harmonie. Il sourit. Darminien à son côté fronça les sourcils. Il reconnaissait tous les élèves, mais celle-là... Il se pencha et demanda à son supérieur : - Qui est celle qui est dans l'arène avec Volnir? Il me semble l'avoir déjà vu... - Oh oui! Vous êtes le premier à l'avoir vu même. Elle s'appelle Harmonie. Le moine ne comprenant pas l'allusion haussa les épaules. L'arbitre attendit que le retour des combattants cesse de faire trop de remous et donna le signale du début. Les deux adversaires se mirent à tourner doucement pour mieux se connaître. Volnir n,avait nul envie de lui faire du mal, mais c'était les règles du jeu. Il fonça rapidement sur elle, mais retomba sur le sol. Elle avait esquivé. - Allons, debout! Ce n,est pas l'heure de dormir, le nargua-t-elle. Il se redressa d'un bond. Les coups se mirent à pleuvoir des deux côtés. Ils semblaient être de force égale... mais c'était impossible. Harmonie fit un saut périeux arrière et atterit gracieusement sur le sol. Darminien était de plus en plus intrigué : - Dites-moi plus à propos d'elle. - Elle a dix-sept ans. Elle est arrivée quand elle avait treize ans. C'est son oncle qui l'a envoyé ici. Il éprouvait de sombre problème avec cette enfant. - De quel ordre? - Physique et sentimental. Il était amoureux d'elle... - Je le comprends, soupira le moine malgré lui. Le maître secoua la tête. Il faudrait qu'Harmonie quitte bientôt ce monastère. Les hommes devenaient trop attirés par elle. En bas, le combat s'était atténué. Volnir était furieux contre la petite insolente qui ne cessait de le narguer pour qu'il pose une erreur fatale. Et il tomba dans le panneau. Il s'empressa de la charger, mais elle fit un saut impressionnant. Lorsqu'il passa sous elle, son pied poussa sur son épaule. Déstabilisé, il tomba dans le sable. Elle atterit juste au bout de ses pieds, mais perdit l'équilibre et retomba sur lui. Elle se releva. - Pardon, pardon, murmura-t-elle. L'arbitre prit la main de la jeune fille et la leva bien haute. - Harmonie est la gagnante de ce tournois. Volnir se releva péniblement et fondit sur elle. L'élève retomba dans le sable, son assaillant sur elle. Il posa ses lèvres sur les siennes dans un fougueux baiser. La jeune fille se débattie comme une diablesse. Unki arriva suivit du maître du monastère. Ils repoussèrent l'homme et relevèrent Harmonie encore sonnée. Volnir voulu saisir de nouveau la jeune fille, mais Unki s,interposa. - Ne t'avise pas de l'approcher, siffla-t-il menaçant. - Pourquoi? Je l'aime! Le maître de la jeune fille sauta à la gorge du jeune homme. Ils commencèrent à se battre jusqu'à ce que le maître du monastère libère Harmonie de son étreinte. - Mais arrêtez! Vous agissez comme deux gamins. Et moi? N'ai-je pas le droit d'exprimer mes propres sentiments? Faut-il toujours que tout soit décider par un combat? Le silence retomba. Darminien descendit de l'estrade et vint se mettre à ses côtés. - Harmonie a raison... Dit-nous qui ton coeur aime...? Au fond de lui, il avait l'espoir fou qu'elle bondirait à son cou. - Aucun des hommes ici présent. Mon amour est dans les montagnes au nord. Il s'agit de Jorom. - Jorom Piedacier? demanda Darminien décontenancé. Mais il doit avoir quatorze ans de plus que toi! - Exactement... Il m'a mise au monde avec son ancien maître. Celui-ci tomba des nus et saisit la jeune fille par les épaules. Il la secoua doucement. - Quel est ton véritable prénom?... Opalie? La jeune fille qui détournait les yeux fut parcourut d'un frisson. Elle planta son regard dans celui de l'homme qui la tenait. - Qui êtes-vous pour connaître mon prénom? - Je... je t'ai mise au monde, Opalie. Je suis l'ancien maître de ton parrain... mais cela signifie... Tu ne peux pas aimer ton propre oncle voyons! C'est insencé! Dit-moi que tu mens Opalie, dit-moi que tu n'es pas amoureuse de lui? - Hélas je le suis depuis ma plus tendre enfance... Il me donnait ces caresses qui m'ont tant manqué durant toutes ces années ici. Le maître du monastère était consterné. Il devait alors tout dire. - Harmonie, ou Opalie... peu importe. La relation que ton oncle et toi aviez n'était pas naturel. Pas saine du tout. Ton parrain incestueux ta donner à nous pour ne plus te faire de mal... - Vous mentez... Il m'aime et je l'aime. Elle fuit l'arène en pleurant. Toute l'assistance était sous le choc. Cette enfant si heureuse aurait été abusée? Non, c'était inconcevable... Cher maître Unki, Je dois fuir ce monastère pour retrouver mon bien-aimé. Je me suis languis de lui depuis si longtemps. Je ne puis attendre plus longtemps. De plus, je crains que les hommes veuillent s'entretuer par ma faute. Comme vous et Volnir. Je ne comprends pas l'amour que vous me portez tous, je suis pourtant une jeune fille bien normale. Je ne comprends pas... je ne comprends plus. Mon monde s'effondre sur moi. Je dois retrouver le centre de mon univers, mon Jorom pour me recentrer. Peut-être nous reverrons-nous un jour. D'ici là, pour l'amour du ciel, prenez une femme de votre âge!
Harmonie Harmonie s'enfuit, volant un cheval et des provisions. Elle avait emmené les griffes de chat et quelques effets personnels qu'elle avait. Au matin, son maître, dévasté par le départ de son apprenti se pendit dans sa chambre. Volnir qui avait goûté les lèvres de la belle devint à moitié fou à force de la vouloir encore et encore. Le maître du monastère craignait que tous les hommes perdent la raison. Il dût donc faire venir des femmes au monastère, mais cela envenima la situation. La plupart des garçons ne passaient leur temps qu'à dire combien leur compagne n'était rien auprès de la belle Harmonie. La surveillance fut accru et une aide psychologique fut apporté à ceux dont le coeur avait été atteint. Cela arrangea un peu les choses, mais la présence de la belle resterait toujours omniprésente tant qu'ils vivraient. De son côté, Harmonie avait trouvé la caverne où ils vivaient, elle et son oncle quatre ans plus tôt. Lorsqu'elle arriva à proximité, elle entendit des bruits à l'intérieur. Un gémissement féminin. La jeune fille serra les poings et entra. Jorom interrompit sa besogne, les yeux écarquillés. Comment était-il possible d'être aussi belle? Les yeux céladons de la jeune fille se remplirent de larmes. Il comprit alors, à son regard et à ses traits, qui elle était. - Opalie? C'est toi? - Tu es un traîtres! Tu disais m'aimer! C'est moi qui partageait ton lit! Jorom, pourquoi m'avoir trahis? - Non, attend ma chérie! Attend... Elle sortait déjà de la caverne et s'enfuyait. Jorom enfila vite un pantalon et courut vers la sortie, mais quelqu'un atterit devant lui. Il fut plaqué au mur. L'ancien apprenti reconnut son maître avec surprise. - Tu ne sais pas quel mal tu as fait à ta nièce! Tu l'as bercé de mensonge! Tu as abusé de son innocence! Elle est amoureuse de toi maintenant, en es-tu heureux? Tu mérites la mort... mais je ne voudrais pas que ta... Il tourna les yeux vers la femme sur la couche. Sans éclat de vie, elle n'était pas une beauté. Il grimaça de dégoût. - Que ta putain voit cela. Maintenant qu'elle sait que tu couchais avec ta nièce, cela devrait suffir. Darminien expédia son ancien élève sur le sol. - Ne t'avise pas de chercher Opalie ou je serai moins clément. Il retourna au monastère. On lui confia quelques mois plus tard une autre mission contre les flagelleurs mentaux. Il y péri, un sourire aux lèvres en songeant à la belle enfant qu'était devenue le bébé qu'il avait mit au monde. Harmonie se laissa guider par l'instinct et retourna dans la forêt. Elle retrouva la maison de sa mère... habitée. En entrant, elle observa la femme à la beauté intacte. Celle-ci la regarda également, étonnée par leur ressemblance. Vanya fit un pas vers sa fille. - Opalie? demanda-t-elle en écarquillant les yeux. - Maman! Les deux femmes s'étreignirent avec amour. Elles versèrent nombre de larmes. C'était si merveilleux de se retrouver. Vanya regretta de ne pas avoir vu sa fille grandir et devenir aussi resplendissante. Chacune, elles se racontèrent leur histoire. Opalie homis naturellement de parler de l'affection qu'il y avait entre Jorom et elle. - Je ne comprends pas pourquoi je pousse les hommes à vouloir ainsi s'entre-tuer. M'aiment-ils vraiment? - Oh! Ma belle, tu sais... tu es née de l'union de deux âmes soeurs. Il n'est pas étonnant que l'amour que tu dégage sois aussi puissant. Détestes-tu quelqu'un? - Non. - Quelqu'un te déteste-t-il? - Non plus... Vanya sourit. Sa fille comprit. Elles commencèrent lentement à rattraper le temps perdu. La mère enseigna à sa fille l'art des plantes et de la musique pendant près de cent ans. Et tous les jours, la belle demie elfe s'entraînait au combat monastique avec les griffes de chat. Elle ne voulait plus revoir le monastère, ni son parrain. Et la vie s'écoula ainsi paisiblement. Vanya quitta la maison un jour, prétexant qu'elle le devait. En vérité, elle sentait sa mort près... Il était étonnant qu'elle est survécue si longtemps après le trépas de son bien-aimé. Opalie reprit le nom d'Harmonie et débuta une vie nouvelle dans sa maison natale. Elle s'est construite une solide réputation pour ses potions et ses nombreux talents en plante... mais la rumeur la mieux conserver est celle de sa beauté. D'ailleurs, elle reçoit toujours ses visiteurs avec un voile.... | |
| | | Zoria Demon
Nombre de messages : 1678 Age : 30 age : 17 ans amours/enfants : amour: Nexus camps : chef des démons Date d'inscription : 31/08/2006
| Sujet: Re: Harmonie ~Pas fini encore~ Mer 15 Nov - 21:48 | |
| j'accepte a 100% !! mais la prochaine fois édite a place de faire des nouveau mesages | |
| | | Gaelle Sorcier
Nombre de messages : 475 Age : 32 age : 26 amours/enfants : Bowen camps : Sorcier Date d'inscription : 01/09/2006
| Sujet: Re: Harmonie ~Pas fini encore~ Mer 15 Nov - 21:55 | |
| sJe dois dire que moi aussi, et je crois qu'elle n'a pas édité car on a un maximum de place par message.
Accepter, et tu as une superbe histoire. Mon frère devrait prendre ton exemple, lui il a deux lignes d'histoire...lol
Dernière édition par le Mer 15 Nov - 21:57, édité 1 fois | |
| | | Harmonie Sorcier
Nombre de messages : 54 Age : 34 age : Seize ans amours/enfants : Adêoa camps : Sorcier Date d'inscription : 15/11/2006
| Sujet: Re: Harmonie ~Pas fini encore~ Mer 15 Nov - 21:56 | |
| Après six ans d'expérience en rp je crois que je sais à quoi sert le bouton éditer. Cependant, peut-être que ça ne t'es jamais arrivé, mais mes messages dépassaient la limite permise alors je suis obligée de faire d'autre poste. Deux lignes... POUHAHAHAHAHAA!!! | |
| | | Gaelle Sorcier
Nombre de messages : 475 Age : 32 age : 26 amours/enfants : Bowen camps : Sorcier Date d'inscription : 01/09/2006
| Sujet: Re: Harmonie ~Pas fini encore~ Mer 15 Nov - 21:57 | |
| Je sais, c'est ce que j'ai dit ! Mais encore BRAVO! | |
| | | Zoria Demon
Nombre de messages : 1678 Age : 30 age : 17 ans amours/enfants : amour: Nexus camps : chef des démons Date d'inscription : 31/08/2006
| Sujet: Re: Harmonie ~Pas fini encore~ Mer 15 Nov - 22:01 | |
| pas juste mais vraiment ton histoire... WOW !!! | |
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| Sujet: Re: Harmonie ~Pas fini encore~ | |
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| | | | Harmonie ~Pas fini encore~ | |
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